
Amélie Nothomb fait partie de mes auteurs contemporains préférés. Je dois avoir 5 ou 6 de ses bouquins. J'achève actuellement la lecture de Biographie de la faim.
Voilà près de 7 ans qu'Amélie Nothomb surprenait le landernau littéraire et le public avec la parution de Stupeurs et tremblements. Jeune Belge immigré au Japon, elle y rapportait les aléas et affres de son métier au sein d'une grande compagnie japonaise, finissant par toucher l'abîme et la lie. On y voyait une vision morbide de la vie, une acceptation de l'humiliation et des traits les plus repoussants de la mentalité d'entreprise japonaise (heureusement qu'ils se rattrapent sur d'autres choses!
L'année passée paraissait Biographie de la faim. Si j'en parle maintenant, c'est parce que je préfère acheter les bouquins en poche. L'auteur traite de sa petite enfance et de son adolescence passées au gré des mutations diplomatiques de son père. Les bribes de souvenirs sont rapportées avec force détails passaint ainsi par le Japon, la Chine, les USA, la Birmanie... Que nous raconte-t-elle d'autres? Ce qui a fait son enfance, ses addictions au sucre, son plaisir de l'alcool, sa relation fusionnelle avec sa soeur, la rupture de certains interdits quand on est enfant.
Certes Amélie Nothomb a le don du détail, de l'anecdote mais on termine poussivement son texte. Il y a trop de redites, l'ensemble manque de rythme et fait penser davantage à une pelote de souvenirs, de sensations qu'il faut démêler. L'auteur belge montre aussi son goût de mots désuets ou inusités qui pourraient rebuter certains lecteurs...
Bref, ça n'est certainement pas le meilleur de Nothomb. Mieux vaut relire ces premières oeuvres, notamment les pièces de théâtre comme Peplum ou les Combustibles.
Voilà près de 7 ans qu'Amélie Nothomb surprenait le landernau littéraire et le public avec la parution de Stupeurs et tremblements. Jeune Belge immigré au Japon, elle y rapportait les aléas et affres de son métier au sein d'une grande compagnie japonaise, finissant par toucher l'abîme et la lie. On y voyait une vision morbide de la vie, une acceptation de l'humiliation et des traits les plus repoussants de la mentalité d'entreprise japonaise (heureusement qu'ils se rattrapent sur d'autres choses!

L'année passée paraissait Biographie de la faim. Si j'en parle maintenant, c'est parce que je préfère acheter les bouquins en poche. L'auteur traite de sa petite enfance et de son adolescence passées au gré des mutations diplomatiques de son père. Les bribes de souvenirs sont rapportées avec force détails passaint ainsi par le Japon, la Chine, les USA, la Birmanie... Que nous raconte-t-elle d'autres? Ce qui a fait son enfance, ses addictions au sucre, son plaisir de l'alcool, sa relation fusionnelle avec sa soeur, la rupture de certains interdits quand on est enfant.
Certes Amélie Nothomb a le don du détail, de l'anecdote mais on termine poussivement son texte. Il y a trop de redites, l'ensemble manque de rythme et fait penser davantage à une pelote de souvenirs, de sensations qu'il faut démêler. L'auteur belge montre aussi son goût de mots désuets ou inusités qui pourraient rebuter certains lecteurs...
Bref, ça n'est certainement pas le meilleur de Nothomb. Mieux vaut relire ces premières oeuvres, notamment les pièces de théâtre comme Peplum ou les Combustibles.
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