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Articles

Affichage des articles du juin, 2010

De lecture en lecture

Je prépare actuellement une note qui résume différentes interprétations du Teocalli de la Guerre Sacrée, présenté au début de l'exposition Moctezuma II, au Museo del Templo Mayor. Parmi les références bibliographiques que j'ai pu consulter ou retrouver sur la Toile, j'ai longuement lu un article de Michel Graulich, "Reflexiones sobre dos obras maestras del arte azteca: la Piedra del Calendario y el Teocalli de la Guerra Sagrado", publié en 1997 dans l'ouvrage De Hombres y Dioses . Dans notre précédente note, nous vous avions expliqué que cet ouvrage, placé sous la coordination de Xavier Noguez y Alfredo Lopez Austin, était entièrement et gratuitement disponible sur le site du Colegio Mexiquense. Et puis, en consultant les références employées par Graulich, je suis tombé sur un article rédigé en 1899 par Henri Hubert et Marcel Mauss et publié en 1899 dans la revue L'année sociologique , 2, pp. 29-138. Intitulé : " Essai sur la nature et la fonction

De Hombres y Dioses

Le Colegio Mexiquense est une institution mexicaine dédié à la recherche, à la publication et à la diffusion du savoir. Sur son site internet, on peut retrouver l'intégralité d'un ouvrage publié en 1997 et intitulé De hombres y dioses . Il s'agit d'une compilation d'articles rédigés par des spécialistes. L'ensemble a été placé sous la coordination de Xavier Noguez Ramírez et Alfredo López Austin. Différents fichiers en format pdf sont téléchargeables à partir de ce sommaire . Le Colegio Mexiquense met également à la disposition du public une série de vidéos ayant pour thème " Arqueologia y etnohistoria de Mesoamerica ". Il s'agit de conférences filmées en 2009 et disponibles en format audio ou pdf.

Discussion en ligne avec Eduardo Matos Moctezuma

A l’instar de nombreux quotidiens en ligne, comme Le Monde ou Libé en France, El Universal a effectué un entretien le 28 juin dernier avec Eduardo Matos Moctezuma, accessible en cliquant sur le titre de cette note. Mais dans ce cas, l’archéologue et spécialiste des Mexicas s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les internautes. Malheureusement on n’en retient que peu de choses, tant les questions étaient répétitives, et donc les réponses redondantes. On notera aussi la promotion que Matos Moctezuma fait pour l’exposition sur Moctezuma II : mais comme il en est un des commissaires, cela n’est guère surprenant. Morceaux choisis : « Comment définiriez-vous la déesse de la Terre ? Que représente-t-elle pour vous ? - Si tu vas à l’exposition du Museo del Templo Mayor, vous aurez (sic) l’information adécuate sur ce point » Rien sur le sentiment personnel de Matos… « Pourquoi ne peut-on pas visiter la pyramide des crânes et la déesse Coyolxahutli (sic) ? - On peut parcourir

Mr Bricolage en terre teotihuacaine

Le titre de cette note est un rien provocateur. Néanmoins, il  y sera question de pratiques rituelles qui, pour un occidental moderne, paraîtraient immondes et intolérables. La réputation de mangeurs d'hommes colle souvent aux peuples mésoaméricains en général et aux Mexicas en particuliers. Il faut dire que les conquérants et évangélisateurs ont bien évidemment amplifié ce phénomène afin de justifier leurs propres oeuvres. Loin de nous l'idée de débattre la légitimité du sacrifice humain et du cannibalisme qui sont deux phénomènes humains à la fois anciens et fortement répandus sur la surface du globe. Mais le quotidien El Universal propose un article en ligne très intéressant sur un autre phénomène qui peut nous paraître morbide : l'utilisation des os des défunts pour la fabrication d'outils ou d'instruments. En fait, il s'agit des résultats de différentes menées par Abigail Meza Peñaloza, chercheuse-enseignante à l'Instituto de Investigaciones Antro

Un tunnel pour retrouver la tombe d'Ahuizotl

Dans le quotidien la Jornada, on apprend que Leonardo López Luján entend bien poursuivre les fouilles sous la maison des Ajaracas. C'est là que son équipe pluridisciplinaire avait découvert le monolithe de Tlaltecuhtli en octobre 2006, actuellement au Musée du Templo Mayor. Vue des monolithes de Coyolxauhqui et de Tlaltecuhtli, Culture Mexica, Postclassique, Museo del Templo Mayor, Mexico. Photo C. Cisneros, disponible le 23 juin 2010 sur http://goo.gl/HSIo Les fouilles qui n'ont jamais cessé depuis ont permis la mise au jour de très nombreuses offrandes, élargissant ainsi nos connaissances sur les Mexicas. Il reste cependant deux obstacles. Premièrement López Luján, soutenu par Matos Moctezuma, a rapidement affirmé l'hypothèse selon laquelle le monolithe de Tlatelcuhtli cachait la tombe du tlatoani Ahuizotl, prédecesseur de Moctezuma II. Or, jusqu'à présent, López Luján et son équipe n'a toujours pas trouvé de trace de cette tombe, même s'il considère que l

Microsite de l'exposition Moctezuma

Vous allez certainement penser que j'aime faire de la pub pour l'INAH. Mais si vous connaissez certaines de mes notes (parfois virulentes et acerbes), vous devez savoir qu'il n'en est rien. Mais il faut bien reconnaître que l'INAH a commencé une révolution technologique importante depuis environ 2 ans. L'un des apports non-négligeables pour les curieux du Mexique ancien qui ne peuvent se rendre sur place, est sans conteste les visites virtuelles. L'année dernière, à l'occasion de l'exposition Teotihuacan, Cité des Dieux, un microsite avait été élaboré et permettait de se faire une idée des principales pièces exposées au DF. Pour l'inauguration en grande pompe de l'exposition Moctezuma, l'INAH a également décidé de mettre les petits plats dans les grands. La présence du président mexicain Felipe Calderon et de son épouse ont donné toute sa mesure à l'événément. Inauguration de l'exposition Moctezuma II, le 16 juin 2010. Photo d

Sur l'utilisation du passé préhispanique dans la publicité

En ces temps d'hypnotisme télévisuel dû au déroulement de la coupe de monde de football en Afrique du sud, je souhaitais soumettre à votre jugement une réflexion sur l'utilisation du passé préhispanique dans la publicité en générale, et dans la confection des maillots du Mexique en particulier. Vous me direz : "N'est-on pas sur un bloc-notes un plus sérieux ?", "Vous sombrez dans le mercantilisme sur ce blog ?"... Et je vous répondrai que non. L'idée est d'analyser un phénomène social qui intervient directement avec notre domaine d'études : comment diable peut-on accoler un serpent à plumes et un maillot de football sur la même image. Cette note sera donc un peu notre moment " Culture Pub ". Souvenez-vous de cette vidéo que nous vous proposions il y a quelques mois. Le groupe GRUMA, qui produit la maseca nécessaire à la fabrication de la tortilla, aliment de base de la plupart des foyers mexicains, propose une campagne de plusi

Visitons (virtuellement) le musée de Comalcalco...

Comalcalco est un site archéologique située au Tabasco que nous avions présenté il y a environ une an et demi dans cette note . L'INAH propose depuis quelques jours une visite virtuelle du musée du site . Comalcalco est un site singulier, puisque son architecture repose principalement sur l'utilisation de la brique.

Discutamos México : la arqueologia

Et voici une nouvelle vidéo du programmme Discutamos México. Ce numéro 55 s'attarde sur l'archéologie. Elle est disponible sur le compte Youtube de la chaîne OnceTV de l'IPN. On y retrouve Mario Alifat, Luis Alberto Martos, Rafael Cobos Palma. Le débat a été modéré par Roberto Garcia Moll. La première diffusion a eu lieu sur Canal Once le 1er juin 2010. Les commentaires sur Youtube sont assez négatifs... Et vous qu'en pensez-vous ?

80 codex mexicains de la BNF bientôt disponibles

C'est le résultat de la persévérance d'une équipe de 70 spécialistes mexicains auprès des autorités de la Bibliothèque Nationale de France. Officiant au CIESAS (Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social), de l'INAH, de l'Universidad Veracruzana ou encore de l'ENAH, ils ont créé le projet Amoxcalli il y a six ans. Amoxcalli désignait autrefois en nahuatl l'édifice où étaient gardés les documents, notamment les tributs que devaient payer les vassaux de l'empire mexica. Page du Codex Tolteca-Chichimeca, Retrouvé le 10 juin 2010 sur  http://dti.inah.gob.mx/images/stories/boletines/2010/Junio/8_junio/bol-6.jpg On pourra regretter l'absence d'intérêt montré autant par les autorités de la BNF ou celle des Ministères de la Culture, de l'Education Nationale ou de la Recherche pour ce patrimoine étranger en terre française... A quand une exposition pour nous montrer ces trésors accessibles uniquement à certains chercheurs ?

Deux boni sur le transfert du monolithe de Tlaltecuhtli

Il y a deux semaines, nous vous racontions comment le monolithe mexica le plus lourd jamais rencontré, a pris ses quartiers dans le vestibule du Museo del Templo Mayor, à México. Depuis hier, on peut retrouver un compte-rendu signé Verenise Sánchez directement sur le site de l'INAH. Pour y accéder, cliquez sur le titre de cette note. Vous y trouverez de nouvelles photos et quelques informations supplémentaires sur les conditions d'aménagement de la Pierre. Mais surtout, vous pourrez voir ce mini-documentaire où vous verrez la très belle polychromie de cette pierre qui sera présentée dans le cadre de l'exposition sur le tlatoani Moctezuma II. Personnellement, c'est un émerveillement renouvelé lorsque que je peux observer la finesse des traits de cette sculpture et la flamboyance de ses tons ocre, rouge et orange... Vivement les vacances d'été pour aller la voir tranquillement et saluer l'équipe d'archéologues du TM pour leur fantastique travail.