Au travers de cinq projets de recherches interdisciplinaires destinés à approfondir la connaissance de cet ancien centre cérémoniel mexica, la septième saison d’explorations du Projet Grand Temple a débuté avec la participation de trente scientifiques nationaux et étrangers reconnus.
RELEVE TOPOGRAPHIQUE NUMERIQUE pour dessiner une carte tridimensionnelle des édifices situés dans la zone archéologique du Grand Temple, ainsi que la localisation de monuments, d’inhumations, d’offrandes y de peinture murale. Cette méthodologie qui a été appliquée à la zone archéologique de Teotihuacan sera à la charge de Saburo Sugiyama, chercheur de l’Université Préfectoral Aichi de Nagoya, au Japon.
ETUDE GEOPHYSIQUE des 1,5 hectares que comprend le site archéologique, incluant les zones ajoutées de la Maison des Arajacas y des Cloches. L’étude qui fera usage de radars de pénétration et de magnétomètres à ondes électromagnétiques sera dirigée par Luis Barba, de l’Institut des Recherches Anthropologique de l’UNAM.
ANALYSE MICROCHIMIQUE qui se dirigera sur l’échantillonnage des stucs des sols et murs, des banquettes et sculptures pour être étudiés dans des laboratoires des Etats-Unis et du Mexique. Parmi les éléments à analyser, il y aura l’albumine (protéine du sang) avec ce qu’on pourra définir comme les zones où on effectuaient des sacrifices d’animaux et d’êtres humains, en plus de la localisation d’offrandes d’aliments et de copal.
ENREGISTREMENT DE LA PEINTURE MURALE. Pour cela, on en fera des calques dans le but de compter sur des copies avant qu’elles perdent leur netteté, d’autant qu’elles furent créées sur des surfaces planes sur le sol, à la différence d’autres parties de la Mésoamérique où on les peignaient al fresco. Cette tâche sera coordonnée par le professeur Matos Moctezuma. En plus de la numérisation de l’information par ordinateur, on prévoit sa publication dans la collection « Peinture Murale Préhispanique au Mexique » qu’édite l’Institut de Recherches Esthétiques de l’UNAM.
RESTAURATION ET EXPLORATION DU SOUS-SOL DU MONOLITHE DE TLALTECUHTLI découvert récemment dans la propriété des Ajaracas, au moment de lever l’hypothèse de trouver une sépulture royale sous le monolithe. Pour cela , il faudra d’abord élever la sculpture et la bouger vers une base qu’on construira à côté pour effectuer sa restauration. Dans ce projet on comptera sur la participation d’experts en dépôts rituels, parmi eux, Grégory Pereira, venant de France, tandis que le levage de la sculpture de plus de douze tonnes sera à la charge de Sergio Montero, spécialiste de la Coordination Nationale de Conservation du Patrimoine Culturel de l’INAH. La restauration sera dirigée par Virginia Pimentel, membre du Musée du Grand Temple, qui a avancé qu’en raison de la fragmentation de la pierre en quatre parties, il faut travailler à sa stabilisation pour pouvoir la bouger et planifier le type de structure la plus convenable pour la transporter.
Traduit de l'espagnol par votre serviteur. L'article original est à lire dans Arqueologia Mexicana 85
Commentaires
Sinon j'espère qu'il y aura bientot d'autres nouvelles...comme j'ai écris sur le forum:affaire à suivre!
Bises belge!;)