Accéder au contenu principal

Fouilles d'une forteresse préhispanique au Cerro El Jumil, Morelos

L'INAH a publié un résumé d'une des conférences présentées lors du VIe Colloque International d'Archéologie intitulé Guerras y fortalezas. La guerra en el México antiguo. Ce dernier a eu lieu au Templo Mayor la semaine dernière.

Les archéologues Mauricio Gálvez, Roberto Israel Fuentes y Omar García ont ainsi pu présenter au public l'anvancée de leurs recherches sur un rempart situé sur le Cerro El Jumil, à deux kilomètres du site épiclassique de Xochicalco, dans l'état de Morelos. Cette muraille mesure 500 m de long tandis que sa hauteur oscille entre 5 et 15 m. Faite de pierre calcaire et datée de la même époque que Xochicalco, elle protégeait une cinquantaine de construction et un terrain de jeu de balle. Elle est composée de deux murs, le premier en calcaire servait de soutien interne au second. En 1978, l'archéologue américain Kenneth G. Hirth avait déjà effectué une série de fouilles de surface pour reconnaître le terrain. Puis en 1987, une équipe de l'INAH avait reconnu une seconde la zone et établi la présence d'une cinquantaine de constructions.

Cette fois, l'équipe d'archéologues a établi une zone de protection de 15 ha qui sera progressivement fouillée systématiquement. Cette surface restreinte et la concentration des vestiges architecturaux font penser aux archéologues qu'il s'agissait probablement d'une forteresse. Au cours de leurs seconde saision de fouilles qui s'achève dans les prochaines semaines, Gálvez, Fuentes et García auront procédé à la consolidation de la muraille, effectué un relevé topographique et sondé différentes structures pour déterminer leur localisation, mesuré le terrain de jeu de balle (54 m de long sur 4 m de large).

Fuentes a expliqué que la moitié de la muraille se trouve à l'état de décombres, résultat des épreuves du temps et de la pente de la colline. Cependant les archéologues ont pu déterminer la longueur de la muraille grâce à l'alignement de pierres qui sont restées en place.

Pour plus plus d’informations, nous vous recommandons la lecture du bulletin de l'INAH, disponible également en format pdf.
Enhanced by Zemanta

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir...

Inauguration de l'exposition Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor de Tenochtitlan

En 1958, un maçon visita l'ancien Musée national de la ville de Mexico pour faire don d'un masque préhispanique en bois qu'il avait trouvé lors d'un chantier dans le quartier de La Merced. Cependant, en retirant l'argile qui le recouvrait, le masque se brisa en deux et se désintégra complètement en raison de la perte d'humidité. Cette anecdote a été mentionnée par le directeur du Projet Templo Mayor (PTM), Leonardo López Luján, lors de l'inauguration de l'exposition "Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor". Inauguration de l'exposition Insignias de los Dioses. Photo : Luis Gerardo Peña Torres, INAH. L'exposition temporaire a lieu au Musée du Templo Mayor à Mexico. Elle présente 145 pièces archéologiques qui illustrent les avancées de la conservation en ce qui concerne le bois d'origine archéologique. En 2008, la restauratrice Alejandra Alonso Olvera a introduit une technique japonaise consistant à remplacer progressiv...
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu...