En France, il est déjà probable que vous ayez déjà acheté le calendrier 2015 aux sapeurs-pompiers ou à votre facteur préféré. Rien de semblable ici au Mexique. Cependant la revue Arqueología mexicana propose un numéro hors-série qui pourrait être accroché à un clou dans votre cuisine ou votre bureau. Ce numéro reprend différentes travaux de Rafael Tena qui avait également officié pour le hors-série sur la religion mexica. Cet auteur base sa corrélation sur la date de la conquête de Tenochtitlan, enregistrée simultanément dans le xiuhpohualli et dans le calendrier julien alors en vigueur en Europe.
Le temps des cultures préhispaniques était conçu et construit d'une manière très différentes à l'Europe occidentale du XVIe siècle. Deux calendriers étaient en fait en vigueur comme nous avons pu l'expliquer à plusieurs reprises sur ce carnet. Les Mexicas prenaient en compte un calendrier solaire o xiuhpohualli de treize vingtaines (360 + 5 jours néfastes appelés nemontemi). Le second calendrier ou tonalpohualli reposait sur vingt treizaines (260 jours). Dans la revue qui nous concerne, il n'est fait aucune allusion au débat, pour ne pas dire à la polémique, sur les problèmes de corrélation des calendriers. De même la question du bissexte est totalement est mise de côté.
Ce hors-série présente une grande variété d'informations qui peuvent parfois étourdir le lecteur, en dépit d'une planche explicative au début de la revue. L'éphéméride des saints fêtés et autres évocations de la Vierge ou du Christ empiètent sérieusement sur le contenu et le déroulement des activités rituelles préhispaniques trop sommairement rapportées. Un glossaire et une bibliographie complètent l'ensemble. Les illustrations sont comme toujours d'excellente qualité : il s'agit de reproductions de différents codes.
Bref, l'ethnohistorien ou l'historien des religions ne trouveront pas grand-chose à exploiter. En revanche, le curieux qui aurait manqué les numéros sur la religion mexica et les calendriers préhispaniques bénéficiera d'une séance de rattrapage.
Le temps des cultures préhispaniques était conçu et construit d'une manière très différentes à l'Europe occidentale du XVIe siècle. Deux calendriers étaient en fait en vigueur comme nous avons pu l'expliquer à plusieurs reprises sur ce carnet. Les Mexicas prenaient en compte un calendrier solaire o xiuhpohualli de treize vingtaines (360 + 5 jours néfastes appelés nemontemi). Le second calendrier ou tonalpohualli reposait sur vingt treizaines (260 jours). Dans la revue qui nous concerne, il n'est fait aucune allusion au débat, pour ne pas dire à la polémique, sur les problèmes de corrélation des calendriers. De même la question du bissexte est totalement est mise de côté.
Ce hors-série présente une grande variété d'informations qui peuvent parfois étourdir le lecteur, en dépit d'une planche explicative au début de la revue. L'éphéméride des saints fêtés et autres évocations de la Vierge ou du Christ empiètent sérieusement sur le contenu et le déroulement des activités rituelles préhispaniques trop sommairement rapportées. Un glossaire et une bibliographie complètent l'ensemble. Les illustrations sont comme toujours d'excellente qualité : il s'agit de reproductions de différents codes.
Bref, l'ethnohistorien ou l'historien des religions ne trouveront pas grand-chose à exploiter. En revanche, le curieux qui aurait manqué les numéros sur la religion mexica et les calendriers préhispaniques bénéficiera d'une séance de rattrapage.
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