Préalable à la construction du nouveau siège de l'Académie mexicaine de la langue, à laquelle sont inscrits notamment l'archéologue Eduardo Matos Moctezuma et l'ethnomusicologue Fernando Nava, un sauvetage archéologique de grande envergure a lieu depuis fin 2017 sous les 1400 m² du terrain situé au 440 de l'avenue Francisco Sosa. Cette artère traverse l'actuelle Coyoacan, au sud de la capitale mexicaine.
Essayons de comprendre un peu l'organisation politique des anciens Nahuas dans le centre du Mexique. Les Mexicas (tenochcas et tlatelolcas) eurent pour voisins les Colhuas résident à Texcoco et les Tépanèques dont la capitale était Azcapotzalco. Coyohuacan fut longtemps sous domination de cette dernière. Et comme capitale intermédiaire, elle bénéficiait d'un centre de gouvernement appelé tecpancalli. Jusqu'à présent quatre tecpancalli avaient été découverts et fouillés en territoire colhua.
Comment cette hypothétique identification architecturale est-elle possible ? Les archéologues en charge du sauvetage, Juan Cervantes Rosado, Rocío Segura, Nurith Vivas y Abigail Álvarez considèrent que la Carte d'Uppsala, un document daté entre 1530 et 1550, conservé dans une bibliothèque de la ville homonyme en Suède. Vous pouvez d'ailleurs voir cette carte en haute résolution directement sur le site de l'Université d'Uppsala et lire les commentaires qui en ont été fait par León-Portilla et Aguilera (2016) et Medina (s.f.). Si vous observez la capture d'écran effectuée par nos soins, vous observerez la présence d'un édicule à façade rectangulaire et surmontée de disques. Il s'agit en fait de chalchihuites, le jade. Ce code visuel indique la présence d'un tecpancalli dont le toponyme est Atenco Omac.
Pour l'heure, environ 75% du terrain a été dégagé et fouillé et a permis de révéler différentes pièces communiquant les unes avec les autres par plusieurs couloirs. La plus grande d'entre elles a une surface de 39 m². Les fouilles ont permis de détecter au moins deux phases d'agrandissement verticalement et trois phases d'agrandissement horizontal, signe que le tecpan acquit de l'importance avec le temps.
Il semblerait que le responsable du tecpan y logeait, accompagné de sa famille. Les autres responsables s'y réunissait. Une zone de stockage et une d'autre de préparation des aliments ont été aussi identifiées.
Pour en savoir un peu plus et vous rendre de la taille de ce sauvetage, jetez un œil sur cette vidéo mise en ligne sur la chaîne INAHTV.
Essayons de comprendre un peu l'organisation politique des anciens Nahuas dans le centre du Mexique. Les Mexicas (tenochcas et tlatelolcas) eurent pour voisins les Colhuas résident à Texcoco et les Tépanèques dont la capitale était Azcapotzalco. Coyohuacan fut longtemps sous domination de cette dernière. Et comme capitale intermédiaire, elle bénéficiait d'un centre de gouvernement appelé tecpancalli. Jusqu'à présent quatre tecpancalli avaient été découverts et fouillés en territoire colhua.
Comment cette hypothétique identification architecturale est-elle possible ? Les archéologues en charge du sauvetage, Juan Cervantes Rosado, Rocío Segura, Nurith Vivas y Abigail Álvarez considèrent que la Carte d'Uppsala, un document daté entre 1530 et 1550, conservé dans une bibliothèque de la ville homonyme en Suède. Vous pouvez d'ailleurs voir cette carte en haute résolution directement sur le site de l'Université d'Uppsala et lire les commentaires qui en ont été fait par León-Portilla et Aguilera (2016) et Medina (s.f.). Si vous observez la capture d'écran effectuée par nos soins, vous observerez la présence d'un édicule à façade rectangulaire et surmontée de disques. Il s'agit en fait de chalchihuites, le jade. Ce code visuel indique la présence d'un tecpancalli dont le toponyme est Atenco Omac.
Pour l'heure, environ 75% du terrain a été dégagé et fouillé et a permis de révéler différentes pièces communiquant les unes avec les autres par plusieurs couloirs. La plus grande d'entre elles a une surface de 39 m². Les fouilles ont permis de détecter au moins deux phases d'agrandissement verticalement et trois phases d'agrandissement horizontal, signe que le tecpan acquit de l'importance avec le temps.
Il semblerait que le responsable du tecpan y logeait, accompagné de sa famille. Les autres responsables s'y réunissait. Une zone de stockage et une d'autre de préparation des aliments ont été aussi identifiées.
Pour en savoir un peu plus et vous rendre de la taille de ce sauvetage, jetez un œil sur cette vidéo mise en ligne sur la chaîne INAHTV.
Références bibliographiques
Medina, C. (s.f.). De Tenochtitlan a Uppsala – La historia del Mapa de México, [archivo pdf]. Recuperado de http://www.naua.se/Mexico07/Pub/Documentos/Carmen_Medina_P.pdf
Instituto Nacional de Antropología e Historia. (18 juillet 2018). Descubren el tecpan de un barrio del Coyoacán prehispánico. Recupéré le 19 juillet 2018 http://inah.gob.mx/es/boletines/7369-descubren-el-tecpan-de-un-barrio-del-coyoacan-prehispanico
León-Portilla, M., & Aguilera, C. (2016). Mapa de México Tenochtitlan y sus contornos hacia 1550. Mexico: Ediciones ERA.
León-Portilla, M., & Aguilera, C. (2016). Mapa de México Tenochtitlan y sus contornos hacia 1550. Mexico: Ediciones ERA.
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