L'Universidad de Monterrey a récemment proposé la pièce de théâtre Enemigos, oeuvre de Sergio Magaña. Cette oeuvre est inspirée d'un des rares textes maya quichés préservés des autodafés de l'Inquisition espagnole : Le Rabinal Achi.
La scénographie situe l'action à l'époque Classique en pleine jungle maya. On peut d'ailleurs les efforts faits pour ce décor, mais aussi pour les costumes, les peintures corporels et les chorégraphies châtoyantes qui alternent avec les scènes de dialogues.
Sur la forme, il n'y a rien à dire. Là où le bas blesse, c'est la progression de l'action. Car si la trame de l'action est classique, voire shakespearienne, il n'y a pas d'action. Pour résumer un jeune guerrier tombe amoureux d'une jolie princesse de la tribu voisine promise au bellâtre du coin. La lutte brêve aboutit à la capture du premier par le second et au sort funeste et obligatoire qui l'attend : le sacrifice après décision du monarque local.
Pourquoi n'y a-t-il pas vraiment d'action ? Tout simplement parce que l'auteur Sergio Magaña a respecté le style verbeux et pompeux des anciens Mayas (il suffit de voir les stèles mayas classiques pour voir comment est présenté un souverain!). Or pour le théâtre, ce style ne passe pas. La dynamique n'existe donc pas. Subsiste ce côté parnassien et donc souvent très ennuyeux de la pièce.
La scénographie situe l'action à l'époque Classique en pleine jungle maya. On peut d'ailleurs les efforts faits pour ce décor, mais aussi pour les costumes, les peintures corporels et les chorégraphies châtoyantes qui alternent avec les scènes de dialogues.
Sur la forme, il n'y a rien à dire. Là où le bas blesse, c'est la progression de l'action. Car si la trame de l'action est classique, voire shakespearienne, il n'y a pas d'action. Pour résumer un jeune guerrier tombe amoureux d'une jolie princesse de la tribu voisine promise au bellâtre du coin. La lutte brêve aboutit à la capture du premier par le second et au sort funeste et obligatoire qui l'attend : le sacrifice après décision du monarque local.
Pourquoi n'y a-t-il pas vraiment d'action ? Tout simplement parce que l'auteur Sergio Magaña a respecté le style verbeux et pompeux des anciens Mayas (il suffit de voir les stèles mayas classiques pour voir comment est présenté un souverain!). Or pour le théâtre, ce style ne passe pas. La dynamique n'existe donc pas. Subsiste ce côté parnassien et donc souvent très ennuyeux de la pièce.
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