Alors que s'est achevé un des colloques les plus importants pour nos amis mayanistes, il est temps de faire un petit bilan des avancées et des récompenses qui y ont été annoncées.
A tout seigneur, tout honneur : Flavio Silva de la Mora, archéologue, a été récompensé du premier prix pour son travail sur les chemins mayas ou sacbé (sicix bäbih en langage ch'ol), notamment aux alentours de Palenque.
L'article en espagnol est ici.

L'archéologue allemand Nikolai Grube, de l'université de Bonn en Allemagne a provoqué un petit séisme en avançant que la ville de Calakmul avait eu un rayonnement politique et économique beaucoup plus important que ce qu'on avait imaginé à présent. Dans une dépêche de l'INAH, le chercheur allemand fonde son hypothèse sur l'extension de la représentation du glyphe dynastique Kaan originaire de Calakmul, présent dans des sites aussi divers que Uxul, Quintana Roo; Oxpemul, Campeche; Morral Reforma, Tabasco; Naachtun, Cancuen, La Muñeca, Piedras Negras, in Guatemala, and Caracol, Belize. L'hégémonie de Calakmul aurait débuté avec l'accession au trône de Yuhkno´m Ch´een en 636 et se serait en 736 avec la victoire de Tikal sur Calakmul.
Grube participe ainsi directement à une polémique qui a enflé depuis la découverte à Dzibanche d'une tombe sous l'Edifice des Cormorans de la dite cité, situé au Quintana Roo. Enrique Nalda, directeur du programme de fouilles sur le site, a révélé la mise à jour d'un poinçon déposé sur le pelvis d'un individu. Sur l'objet, une inscription a révélé la mention suivante : ."C'est l'offreur d'os de Yuhkno’m Ut(?) Tu […] Chan, divin seigneur de Kaan"
Les analyses anthropologiques ont révélé que l'individu enterré était âgé de 30 à 35 ans et mesurait 1,62 m environ. Son crâne montrait des traces de déformation tabulaire, typique chez les Mayas classiques. Les datations au C14, les études stratigraphiques et les comparaisons avec la céramique de type Caracol ont permis de dater la tombe entre 550 et 600 de notre ère.
D'autres tombes ont été découvertes sous le même édifice des Cormorans. Selon Nalda, tous avaient des points communs troublants : un seul individu y était présent avec au minimum un masque de jadéite et un poinçon pour pratiquer l'autosacrifice. Leur corps était couvert d'une peau de jaguar. Cette série d'éléments ont fait penser à Nalda qu'il s'agit d'individus ayant eu un statut social identique et étant proche de Yuhkno’m Ut(?) Tu […] Chan.
Le problème est que le lignage apparaît officiellement dans les inscriptions de Calakmul à partir de 630.
A tout seigneur, tout honneur : Flavio Silva de la Mora, archéologue, a été récompensé du premier prix pour son travail sur les chemins mayas ou sacbé (sicix bäbih en langage ch'ol), notamment aux alentours de Palenque.
L'article en espagnol est ici.

L'archéologue allemand Nikolai Grube, de l'université de Bonn en Allemagne a provoqué un petit séisme en avançant que la ville de Calakmul avait eu un rayonnement politique et économique beaucoup plus important que ce qu'on avait imaginé à présent. Dans une dépêche de l'INAH, le chercheur allemand fonde son hypothèse sur l'extension de la représentation du glyphe dynastique Kaan originaire de Calakmul, présent dans des sites aussi divers que Uxul, Quintana Roo; Oxpemul, Campeche; Morral Reforma, Tabasco; Naachtun, Cancuen, La Muñeca, Piedras Negras, in Guatemala, and Caracol, Belize. L'hégémonie de Calakmul aurait débuté avec l'accession au trône de Yuhkno´m Ch´een en 636 et se serait en 736 avec la victoire de Tikal sur Calakmul.
Grube participe ainsi directement à une polémique qui a enflé depuis la découverte à Dzibanche d'une tombe sous l'Edifice des Cormorans de la dite cité, situé au Quintana Roo. Enrique Nalda, directeur du programme de fouilles sur le site, a révélé la mise à jour d'un poinçon déposé sur le pelvis d'un individu. Sur l'objet, une inscription a révélé la mention suivante : ."C'est l'offreur d'os de Yuhkno’m Ut(?) Tu […] Chan, divin seigneur de Kaan"
Les analyses anthropologiques ont révélé que l'individu enterré était âgé de 30 à 35 ans et mesurait 1,62 m environ. Son crâne montrait des traces de déformation tabulaire, typique chez les Mayas classiques. Les datations au C14, les études stratigraphiques et les comparaisons avec la céramique de type Caracol ont permis de dater la tombe entre 550 et 600 de notre ère.
D'autres tombes ont été découvertes sous le même édifice des Cormorans. Selon Nalda, tous avaient des points communs troublants : un seul individu y était présent avec au minimum un masque de jadéite et un poinçon pour pratiquer l'autosacrifice. Leur corps était couvert d'une peau de jaguar. Cette série d'éléments ont fait penser à Nalda qu'il s'agit d'individus ayant eu un statut social identique et étant proche de Yuhkno’m Ut(?) Tu […] Chan.
Le problème est que le lignage apparaît officiellement dans les inscriptions de Calakmul à partir de 630.
Commentaires
Vivement la pubblications des Acts de la Mesa Redonda.
Bisous au passage!