L'Agence France Presse a annoncé un don d'objets préhispaniques par Nadine Vinot. Cette Française avait épousé un dentiste américains passionné d'arts précolombiens. Miguel Leoff avait réuni depuis 1940 pas moins de 8000 objets de toutes sortes ! Certains auraient d'ors et déjà été datés à plus de 3000 ans.
Si la majorité des objets sont originaires du Mexique, d'autres viennent d'Equateur , du Guatemala ou du Pérou à en juger par les styles artistiques. Le directeur de la Zone archéologique de Xochicalco, Marco Antonio Santos, explique aller ainsi de surprise en surprise en ouvrant toutes les caisses laissées par Mme Vinot. Car les pièces sont extrêmement variées : figurines zoomorphes et anthropomorphe en céramique, bijoux en or et en jade, vases, jarres...
Une centaine d'objets a ainsi été présentée, sous forte présence policière, lors d'une conférence de presse qui a eu lieu à Xochicalco. Le communiqué de presse de l'AFP fait notamment état d'une flûte en forme d'oiseau, une offrande teotihucaine,
La veuve Leoff a décidé d'en faire don au Musée archéologique de Xochicalco en décembre 2008. La collection de Leoff est officiellement enregistrée et donc connu des services juridiques de l'INAH. Une loi de 1972 oblige en effet tout propriétaire d'objets archéologiques à se faire connaître auprès des autorités archéologiques mexicaines. Ayant acquis sa collection avant 1972, l'homme ne risquait absolument rien. Malheureusement les contextes archéologiques de ces objets demeureront totalement méconnus et on ne pourra sans doute jamais retracer leur histoire. C'est toujours la conséquence la plus négative du trafic d'objets d'arts.
Santos a également regretté l'état de conservation des pièces "qui indiquent que les conditions de conservation laissaient à désirer". Le dentiste n'a pas hésité à utiliser son propre matériel chirurgical pour effectuer des réparations de fortunes faisant ainsi pire que mieux.
L'INAH estime à une année complète le travail de catalogage des pièces. Une exposition itinérante est prévue en 2010. En revanche rien n'a été dit pour les pièces d'origines équatoriennes ou péruviennes. Espérons seulement que le gouvernement mexicain, qui se plaint régulièrement des musées étrangers refusant de lui rendre des objets mexicains, mène une action cohérente avec ses voisins sudaméricains.
Le quotidien El Universal s'en fait l'écho dans un dépêche.
Si la majorité des objets sont originaires du Mexique, d'autres viennent d'Equateur , du Guatemala ou du Pérou à en juger par les styles artistiques. Le directeur de la Zone archéologique de Xochicalco, Marco Antonio Santos, explique aller ainsi de surprise en surprise en ouvrant toutes les caisses laissées par Mme Vinot. Car les pièces sont extrêmement variées : figurines zoomorphes et anthropomorphe en céramique, bijoux en or et en jade, vases, jarres...
Une centaine d'objets a ainsi été présentée, sous forte présence policière, lors d'une conférence de presse qui a eu lieu à Xochicalco. Le communiqué de presse de l'AFP fait notamment état d'une flûte en forme d'oiseau, une offrande teotihucaine,
La veuve Leoff a décidé d'en faire don au Musée archéologique de Xochicalco en décembre 2008. La collection de Leoff est officiellement enregistrée et donc connu des services juridiques de l'INAH. Une loi de 1972 oblige en effet tout propriétaire d'objets archéologiques à se faire connaître auprès des autorités archéologiques mexicaines. Ayant acquis sa collection avant 1972, l'homme ne risquait absolument rien. Malheureusement les contextes archéologiques de ces objets demeureront totalement méconnus et on ne pourra sans doute jamais retracer leur histoire. C'est toujours la conséquence la plus négative du trafic d'objets d'arts.
Santos a également regretté l'état de conservation des pièces "qui indiquent que les conditions de conservation laissaient à désirer". Le dentiste n'a pas hésité à utiliser son propre matériel chirurgical pour effectuer des réparations de fortunes faisant ainsi pire que mieux.
L'INAH estime à une année complète le travail de catalogage des pièces. Une exposition itinérante est prévue en 2010. En revanche rien n'a été dit pour les pièces d'origines équatoriennes ou péruviennes. Espérons seulement que le gouvernement mexicain, qui se plaint régulièrement des musées étrangers refusant de lui rendre des objets mexicains, mène une action cohérente avec ses voisins sudaméricains.
Le quotidien El Universal s'en fait l'écho dans un dépêche.
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