L'INAH de l'état de Tlaxcala a commemoré le 34ème anniversaire de Cacaxtla, site archéologique occupé à l'Epiclassique par des populations olmeca-xicalanca et mayas. Un des faits intéressants s'avère la quantité d'enfants sacrifiés lors de différents rituels effectués dans le Palais. 200 crânes d'enfants figurent parmi les 300 retrouvés tout au long des différentes campagnes de fouilles, notamment à la fin des années 1970.
La plupart aurait été sacrifiée si on en croit les différents objets retrouvés à proximité directe des corps comme des fragments de pierres, d'ossements et de céramiques, des figurines représentant des opposums ou des grenouilles, des pointes de projectile en silex et en obsidienne.
Dans le Patio Hundido, c'est des tombes qui ont été découvertes. Les corps ont été désarticulés post mortem afin d'être placés dans une fosse recouverte de pierres.
Les autorités archéologiques locales ont notamment mis en valeur l'importance des offrandes retrouvées toujours dans le Patio Hundido : des coquillages marins Strombus, utilisés probablement comme trompettes; des os de spatule travaillés pour l'autosacrifice, des grattoirs et des couteaux en obsidienne.
Enfin le monticule B avait probablement la plus grande quantité de mobiliers retrouvés à Cacaxtla avec deux énormes couteaux d'obsidienne mesurant 50 cm chacun, trois pectoraux de jadéite, des sifflets, des branches de corail, des coquillages marins et les restes d'un masque Tlaloc.
L'interprétation de tous ces éléments nous oriente obligatoirement vers la fertilité et la demande de pluie. Les enfants étaient en effet les victimes "préférées" de Tlaloc. La présence de différents objets marins comme les strombus (également visibles à Teotihuacan ou au Templo Mayor de Tenochtitlan), les coraux, les pièces de jadéite, les grenouilles renforcent cette hypothèse. Les aiguilles pour l'autosacrifice et les énormes couteaux d'obsidienne concourent également à faire de Cacaxtla une cité profondément orientée sur le culte de la fertilité. Du reste les peintures murales de l'édifice A confirment cette association.
Pour retrouver des articles sur Cacaxtla, n'oubliez pas de cliquer sur le libellé de cette ville.
Nous vous conseillons également de jeter un coup d'oeil au blog en ligne de l'Instituto de Investigaciones Estéticas de l'Unam, consacré à la peiture préhispanique au Mexique. Deux articles tout récents sur Cacaxtla sont maintenant disponibles.
La plupart aurait été sacrifiée si on en croit les différents objets retrouvés à proximité directe des corps comme des fragments de pierres, d'ossements et de céramiques, des figurines représentant des opposums ou des grenouilles, des pointes de projectile en silex et en obsidienne.
Dans le Patio Hundido, c'est des tombes qui ont été découvertes. Les corps ont été désarticulés post mortem afin d'être placés dans une fosse recouverte de pierres.
Les autorités archéologiques locales ont notamment mis en valeur l'importance des offrandes retrouvées toujours dans le Patio Hundido : des coquillages marins Strombus, utilisés probablement comme trompettes; des os de spatule travaillés pour l'autosacrifice, des grattoirs et des couteaux en obsidienne.
Enfin le monticule B avait probablement la plus grande quantité de mobiliers retrouvés à Cacaxtla avec deux énormes couteaux d'obsidienne mesurant 50 cm chacun, trois pectoraux de jadéite, des sifflets, des branches de corail, des coquillages marins et les restes d'un masque Tlaloc.
L'interprétation de tous ces éléments nous oriente obligatoirement vers la fertilité et la demande de pluie. Les enfants étaient en effet les victimes "préférées" de Tlaloc. La présence de différents objets marins comme les strombus (également visibles à Teotihuacan ou au Templo Mayor de Tenochtitlan), les coraux, les pièces de jadéite, les grenouilles renforcent cette hypothèse. Les aiguilles pour l'autosacrifice et les énormes couteaux d'obsidienne concourent également à faire de Cacaxtla une cité profondément orientée sur le culte de la fertilité. Du reste les peintures murales de l'édifice A confirment cette association.
Pour retrouver des articles sur Cacaxtla, n'oubliez pas de cliquer sur le libellé de cette ville.
Nous vous conseillons également de jeter un coup d'oeil au blog en ligne de l'Instituto de Investigaciones Estéticas de l'Unam, consacré à la peiture préhispanique au Mexique. Deux articles tout récents sur Cacaxtla sont maintenant disponibles.
Commentaires
Il y a notemment deux articles fort intéressants sur les peintures murales de Cacaxtla,celles de l'Edifice A et celles du Temple Rouge.
http://www.pinturamural.esteticas.unam.mx:16080/blog
Bonne lecture!
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