Le Popol Vuh est également appelé Livre du Conseil. Ce texte colonial fut rédigé par des Mayas de langue quiché vers la moitié du XVIe siècle. Pour être plus précis, le texte fut rédigé en caractère mais en reproduisant phonétiquement les traditions orales quichés. Ce qui impressionne à la lecture de ce texte, c'est combien son contenu se rapproche des peintures de San Bartolo, site maya préclassique fouillé depuis une petite dizaine d'années par le Dr Wiliam Saturno.
En fait, le Popol Vuh est important pour tous les mésoaméricanistes : les mythes de création qui y sont rapportés ont permis d'interpréter bon nombre de céramiques retrouvées au cours de fouilles (légales ou non). De la même manière, les anthropologues et autres historiens des religions ont régulièrement recours à ce texte pour effectuer des rapprochements avec des mythes d'autres cultures mésoaméricaines.
En 1855, l'explorateur français Brasseur de Bourbourg réussit à mettre la main sur une copie du premier manuscrit. Il la fait traduire en français puis fait publier le Popol Vuh en édition bilingue.
Raphaël Girard en proposera une autre version dans les années 1950, toujours disponible en France. C'est aussi cette édition qui a notamment été réutilisée par Adrian Recinos pour proposer une traduction en espagnol. Plus récemment, l'Américain Dennis Tedlock en a proposé une version en anglais, après littéralement exploré le manuscrit quiché.
Le Popol Vuh est tombé dans le domaine public. Vous pouvez en trouver une version trilingue en ligne complètement gratuite. Pour qui n'est pas un connaisseur des civilisations mésoaméricaines, notamment les plus jeunes, la lecture du Popol Vuh peut complexe et indigeste. C'est pourquoi je vous propose de regarder ces deux vidéos disponibles sur Youtube. Nous les avons référencées parmi nos favoris.
Il est évident que ce court métrage ne rapporte pas l'intégralité du texte quiché mais j'aime sa façon de résumer les choses. Et vous ?
En fait, le Popol Vuh est important pour tous les mésoaméricanistes : les mythes de création qui y sont rapportés ont permis d'interpréter bon nombre de céramiques retrouvées au cours de fouilles (légales ou non). De la même manière, les anthropologues et autres historiens des religions ont régulièrement recours à ce texte pour effectuer des rapprochements avec des mythes d'autres cultures mésoaméricaines.
En 1855, l'explorateur français Brasseur de Bourbourg réussit à mettre la main sur une copie du premier manuscrit. Il la fait traduire en français puis fait publier le Popol Vuh en édition bilingue.
L'abbé Brasseur de Bourbourg (1814-1874)
Photo disponible le 20/09/2010 sur : http://tinyurl.com/2dbvma5.
Raphaël Girard en proposera une autre version dans les années 1950, toujours disponible en France. C'est aussi cette édition qui a notamment été réutilisée par Adrian Recinos pour proposer une traduction en espagnol. Plus récemment, l'Américain Dennis Tedlock en a proposé une version en anglais, après littéralement exploré le manuscrit quiché.
Dennis Tedlock.
Photo disponible le 20/09/2010 sur :
http://www.buffalo.edu/news/hires/dennistedlock10.jpg.
http://www.buffalo.edu/news/hires/dennistedlock10.jpg.
Le Popol Vuh est tombé dans le domaine public. Vous pouvez en trouver une version trilingue en ligne complètement gratuite. Pour qui n'est pas un connaisseur des civilisations mésoaméricaines, notamment les plus jeunes, la lecture du Popol Vuh peut complexe et indigeste. C'est pourquoi je vous propose de regarder ces deux vidéos disponibles sur Youtube. Nous les avons référencées parmi nos favoris.
Il est évident que ce court métrage ne rapporte pas l'intégralité du texte quiché mais j'aime sa façon de résumer les choses. Et vous ?
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