L'éditeur Raíces nous propose depuis quelques jours un nouveau guide visuel sur El Tajín, zone archéologique classé sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO. Ce numéro fait partie d'une série commencée il y a quelques années avec un parcours des sites archéologiques du Chiapas, puis de la péninsule du Yucatan, d'Oaxaca, du Campeche. Suivirent un guide visuel sur Chichen Itza, un autre sur Teotihuacan avec une ligne éditoriale renouvelée : il s'agit notamment de comprendre la perception et la représentation du site à travers l'histoire des explorations archéologiques.
Ce numéro n'échappe pas à la règle puisque le lecteur prendra connaissance d'une rétrospective de dessins, illustrations et photos des XIXe et XXe siècles. On redécouvre l'émotions de ces voyageurs européens comme Guillaume Dupaix, Carl Nebel ou Adela Breton, les photos de Francisco Del Paso y Troncoso ou de García Payón.
Dans un deuxième temps, on effectue une visite guidée à travers les structures groupes suivants : le Groupe du ruisseau, la Place des Niches, les terrains de jeu de balle (El Tajín est le site en comptant le plus au Mexique), Tajín Chico (connu pour ses peintures murales et l'Édifice des Colonnes dont les relevés sont reproduits partiellements dans cet édition).
Les dernières pages sont de caractère ethnographiques et présentent (trop) rapidement les ethnies présentes actuellement dans la région d'El Tajín. Tutunaku et Teenek sont cependant minoritaires et tentent tant bien que mal de diffuser leurs cultures et leurs langue respective. Pour paradoxal que cela puisse paraître, les habitants actues de la région ne sont pas les mêmes que ceux qui construisirent et développèrent la ville à l'Épiclassique et au Postclassique.
L'achat de ce numéro vous est chaudement recommandé. Les photos de Mauricio Marat ou l'anastylose de Juan Monsivaís valent le détour.
Ce numéro n'échappe pas à la règle puisque le lecteur prendra connaissance d'une rétrospective de dessins, illustrations et photos des XIXe et XXe siècles. On redécouvre l'émotions de ces voyageurs européens comme Guillaume Dupaix, Carl Nebel ou Adela Breton, les photos de Francisco Del Paso y Troncoso ou de García Payón.
Dans un deuxième temps, on effectue une visite guidée à travers les structures groupes suivants : le Groupe du ruisseau, la Place des Niches, les terrains de jeu de balle (El Tajín est le site en comptant le plus au Mexique), Tajín Chico (connu pour ses peintures murales et l'Édifice des Colonnes dont les relevés sont reproduits partiellements dans cet édition).
Les dernières pages sont de caractère ethnographiques et présentent (trop) rapidement les ethnies présentes actuellement dans la région d'El Tajín. Tutunaku et Teenek sont cependant minoritaires et tentent tant bien que mal de diffuser leurs cultures et leurs langue respective. Pour paradoxal que cela puisse paraître, les habitants actues de la région ne sont pas les mêmes que ceux qui construisirent et développèrent la ville à l'Épiclassique et au Postclassique.
L'achat de ce numéro vous est chaudement recommandé. Les photos de Mauricio Marat ou l'anastylose de Juan Monsivaís valent le détour.
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