Et voici la dernière livrée de l'éditeur Raices pour les mois de mars et avril 2009. Le prix n'a pas changé : 60 pesos dans toutes les bonnes librairies ou les supermarchés. Au sommaire ce mois-ci, les dieux de la pluie dans les cultures olmèque, zapotèque, maya, teotihuacaine, mexica, d'El Tajin ou du Sud-ouest des Etats-Unis. On propose aussi une étude du culte à la pluie à l'époque coloniale et une incursion ethnologique dans la Mixteca nahua tlapanèque au Guerrero et le synchrétisme religieux au Yucatan avec la cérémonie de demande de pluie.
En préambule, on notera la majeure partie des informations publiées sur ce blog, à l'exception du très polémique spectacle son et lumière de Teotihuacan. Le Dr Manuel Hermann Lejarazu raconte brièvement l'histoire du Codex Muro, appelé également Códice de Ñunaha.
Suit un très bel article de José Eduardo Contreras Martinez sur vingt années de fouilles et de découvertes sur le site de Ocotelulco, Tlaxcala. Cette ancienne chèferie tlaxcaltèque, bien documentée par les chroniques espagnoles est complètement méconnue. Mais elle faisait partie de la ligue tlaxcaltèque contre la Triple Alliance.
Commence ensuite le grand dossier du numéro. José Contel, professeur à l'Université de la Côte d'Opale à Boulogne sur mer, propose une introduction sur les différentes divinités de la pluie. Une version en ligne est consultable en cliquant ici. Tlaloc, Chaak, Cocijo sont présentés en fonction de leurs épithètes et de leur région d'origine.
Karl Taube s'intéresse au dieu de la pluie olmèque et propose notamment un nouveau schéma pour expliquer l'évolution des représentations des dieux de la pluie à partir d'un prototype olmèque.
Puis Javier Urcid décrit les personnages masqués et symbolisant l'éclair, le tonnerre et la pluie dans l'état d'Oaxaca. Son article met notamment en avant l'évolution iconographique des céramiques représentant Cocijo.
La chercheuse du Centre d'études mayas Mercedes de la Garza revient sur le caractère sacré de l'eau chez les Mayas à travers la figure de Chaac.
Guilhem Olivier, professeur à l'UNAM, explique la nature double de Tlaloc dans le centre du Mexique, à la fois dieu de la pluie et de la terre. Il évoque notamment l'iconographie puis la nature et les fonctions de Tlaloc à travers les mythes.
Sara Ladron de Guevara propose un travail similaire sur les représentations de Tlaloc à El Taijn, dans l'état de Veracruz tandis que Polly Schaafsma rapporte les étranges similitudes des pétroglyphes représentant Tlaloc au Nouveau Mexique, Etats-Unis, et dans le centre du Mexique.
Leonardo Lopez Lujan rapporte de manière très complète et détaillée les offrandes faites à Tlaloc au Templo Mayor de Tenochtitlan. Johanna Broda s'attarde ensuite sur les fêtes et rituels pour les dieux de la pluie au Postclassique. Son travail repose notamment sur les codex Borbonicus, Florentino, Tovar et sur les Primeros Memoriales.
On passe ensuite à l'époque coloniale avec le synchrétisme religieux qui s'est alors effectué : les anciens dieux indigènes sont assimilés à certains saints chrétiens dont les fonctions sont proches. On voit ainsi comment l'apôtre Saint Jacques ou Saint Jean-Baptiste ont eu un culte particulier dans l'état de Puebla.
Samuel Villela Flores décrit et explique de manière rigoureusement les combats de tigres à la Montaña, état de Guerrero. Ces rituels destinés à la culture des milpas sont en effet centrés autour de la figure de Saint Marc et du félin qui lui correspond et que les natifs ont réinterprétés.
Mario Humberto Ruiz décrit avec nombre de détails la Ch'a Chaak, une prière pour la pluie réalisée dans la péninsule du Yucatan et dont le but est de compter sur l'eau nécessaire à la survie de l'homme.
Enfin Itzel Rodriguez Mortellano s'attarde sur les représentations de Tlaloc dans la peinture murale du XXe siècle.
Après cet énorme dossier, le lecteur découvrira un article très intéressante sur l'archéologie de l'époque vice-royale et une présentation rapide des Primeros Memoriales par Xavier Noguez.
D'ailleurs les Primeros Memoriales seront à l'honneur du prochain numéro hors-série d'Arqueologia Mexicana : elles servent d'élément de base pour le catalogue des dieux de la religion mexica.
En mai, la revue sera en grande partie consacrée à l'art rupestre de l'état de Sonora. Il sera donc question de peintures et de pétroglyphes.
En préambule, on notera la majeure partie des informations publiées sur ce blog, à l'exception du très polémique spectacle son et lumière de Teotihuacan. Le Dr Manuel Hermann Lejarazu raconte brièvement l'histoire du Codex Muro, appelé également Códice de Ñunaha.
Suit un très bel article de José Eduardo Contreras Martinez sur vingt années de fouilles et de découvertes sur le site de Ocotelulco, Tlaxcala. Cette ancienne chèferie tlaxcaltèque, bien documentée par les chroniques espagnoles est complètement méconnue. Mais elle faisait partie de la ligue tlaxcaltèque contre la Triple Alliance.
Commence ensuite le grand dossier du numéro. José Contel, professeur à l'Université de la Côte d'Opale à Boulogne sur mer, propose une introduction sur les différentes divinités de la pluie. Une version en ligne est consultable en cliquant ici. Tlaloc, Chaak, Cocijo sont présentés en fonction de leurs épithètes et de leur région d'origine.
Karl Taube s'intéresse au dieu de la pluie olmèque et propose notamment un nouveau schéma pour expliquer l'évolution des représentations des dieux de la pluie à partir d'un prototype olmèque.
Puis Javier Urcid décrit les personnages masqués et symbolisant l'éclair, le tonnerre et la pluie dans l'état d'Oaxaca. Son article met notamment en avant l'évolution iconographique des céramiques représentant Cocijo.
La chercheuse du Centre d'études mayas Mercedes de la Garza revient sur le caractère sacré de l'eau chez les Mayas à travers la figure de Chaac.
Guilhem Olivier, professeur à l'UNAM, explique la nature double de Tlaloc dans le centre du Mexique, à la fois dieu de la pluie et de la terre. Il évoque notamment l'iconographie puis la nature et les fonctions de Tlaloc à travers les mythes.
Sara Ladron de Guevara propose un travail similaire sur les représentations de Tlaloc à El Taijn, dans l'état de Veracruz tandis que Polly Schaafsma rapporte les étranges similitudes des pétroglyphes représentant Tlaloc au Nouveau Mexique, Etats-Unis, et dans le centre du Mexique.
Leonardo Lopez Lujan rapporte de manière très complète et détaillée les offrandes faites à Tlaloc au Templo Mayor de Tenochtitlan. Johanna Broda s'attarde ensuite sur les fêtes et rituels pour les dieux de la pluie au Postclassique. Son travail repose notamment sur les codex Borbonicus, Florentino, Tovar et sur les Primeros Memoriales.
On passe ensuite à l'époque coloniale avec le synchrétisme religieux qui s'est alors effectué : les anciens dieux indigènes sont assimilés à certains saints chrétiens dont les fonctions sont proches. On voit ainsi comment l'apôtre Saint Jacques ou Saint Jean-Baptiste ont eu un culte particulier dans l'état de Puebla.
Samuel Villela Flores décrit et explique de manière rigoureusement les combats de tigres à la Montaña, état de Guerrero. Ces rituels destinés à la culture des milpas sont en effet centrés autour de la figure de Saint Marc et du félin qui lui correspond et que les natifs ont réinterprétés.
Mario Humberto Ruiz décrit avec nombre de détails la Ch'a Chaak, une prière pour la pluie réalisée dans la péninsule du Yucatan et dont le but est de compter sur l'eau nécessaire à la survie de l'homme.
Enfin Itzel Rodriguez Mortellano s'attarde sur les représentations de Tlaloc dans la peinture murale du XXe siècle.
Après cet énorme dossier, le lecteur découvrira un article très intéressante sur l'archéologie de l'époque vice-royale et une présentation rapide des Primeros Memoriales par Xavier Noguez.
D'ailleurs les Primeros Memoriales seront à l'honneur du prochain numéro hors-série d'Arqueologia Mexicana : elles servent d'élément de base pour le catalogue des dieux de la religion mexica.
En mai, la revue sera en grande partie consacrée à l'art rupestre de l'état de Sonora. Il sera donc question de peintures et de pétroglyphes.
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