L'archéologie, cette quête passionnante du passé, se réinvente constamment grâce aux avancées technologiques. Aujourd'hui, c'est le LiDAR (Light Detection and Ranging), une technologie de télédétection par laser, qui nous offre un aperçu fascinant d'une civilisation méconnue : les Zapotèques de la période Postclassique tardive (environ 1200-1521 après J.-C.). Le site de Guiengola, au sud-est de l'État d'Oaxaca au Mexique, a récemment révélé ses secrets grâce à cette technologie révolutionnaire. Avant l'utilisation du LiDAR, Guiengola était un site archéologique peu connu, partiellement exploré par des méthodes traditionnelles. La végétation dense et le terrain accidenté rendaient les explorations difficiles et limitaient notre compréhension de ce qui pouvait se cacher sous la surface. Mais l'arrivée du LiDAR a changé la donne. Fig. 1. Carte du site archéologique de Guiengola, Oaxaca. L'avantage du LiDAR est sa capacité à couvrir de vastes zon...
Conférence "Le don sacré au Serpent à plumes : iconographie et pratiques sacrificielles en l'honneur de Quetzalcoatl chez les Mexicas et leurs prédecesseurs"
Le 28 avril dernier avait lieu la conférence magistrale intitulée " Le don sacré au Serpent à plumes : iconographie et pratiques sacrificielles en l'honneur de Quetzalcoatl chez les Mexicas et leurs prédecesseurs". Il s'agissait pour l'auteur de ce billet de présenter un chapitre de la dernière partie de ma thèse au public des étudiants du séminaire Religions en Mésoamérique, dirigé par Mme la Professeure Sylvie Peperstraete, directrice de recherches à l'École Pratique des Hautes Études. Pour celles et ceux qui n'ont pas forcément le temps de voir les 90 minutes de cette conférence, voici un petit topo généré par l'intelligence artificielle ARIA, relue et modifiée par l'auteur de ces lignes. La divinité aztèque Quetzalcoatl, le Serpent à Plumes, est une figure fascinante et énigmatique. Souvent associé à la sagesse, à la connaissance et à la création, son rôle dans les sacrifices mésoaméricains est beaucoup plus nuancé qu'il n'y paraît. C...