Accéder au contenu principal

Les légendes mixtèques exposées au Musée National d’Anthropologie

Photo: Inah
Aujourd’hui la Jornada et le site de l'INAH ont annoncé l’inauguration d’une exposition qui aura lieu dans le vestibule de la Salle Ethnographique « Peuples indiens du sud » du Musée National d’Anthropologie de Mexico.
“Aves,conejos y palmas. Saber mixteco actual” expose dix histoires créatives de magies, légendes et mythes mixtèques modelés sur les toiles de Chuck Taylor ainsi que sur des tasses, terrines et madriers. Pendant l’inauguration de l’exposition, qui durera 60 jours, Alfonso Maria y Campos, directeur de l’Institut National d’Anthropologie et Histoire, a souligné qu’on essaie de transformer l’Inah dans un espace plus ouvert et éclectique, afin de pouvoir développer plusieurs et différentes activités.
Le but de cette exposition est celui de montrer la continuité de l'imaginaire collectif des habitants de Pinotepa de Don Luis, Oaxaca, qui relèvent la zoologie mythique de leurs légendes à travers l'incision et la décorations de tasses, terrines etc. En outre, avec cette expo on cherche à « générer valeur, authenticité, développement soutenable et emploi » pour le groupe ethnique mixtèque, ainsi que permettre le rachat de sa culture et de ses traditions à travers l’incorporation dans le monde contemporain, notamment, dans ce cas, à travers l’art.
Les œuvres d’art visibles dans l’exposition permettent d’interpréter les racines des ancêtres préhispaniques à travers les mythes et les légendes, transmis d’une génération à l’autre. Tout cela est représenté sur plusieurs différents matériaux, comme terrines, papiers et toiles.
Ce qu’on essaie de souligner, avec cette exposition, est la possibilité de créer un dialogue entre tout ce qui est ancien, traditionnel et régional et ce qui est nouveau, moderne et national.
Malgré les effets de la globalisation, l’art mixtèque se modèle entre les mains de ses excellents artisans afin de nous dévoiler la richesse de son passé.

D'autre part, il convient de rappeler l'inauguration de l'exposition Teotihuacan, cité des dieux, préalablement présentée à Monterrey, et qui sera envoyée dans différentes villes d'Europe à l'automne 2009.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].