Sur le site du quotidien El Universal, on apprend la fin des opérations de restaurations des peintures murales situées dans le complexe habitationnel de Tetitla, à l'est de l'enceinte principale. Ils avaient été entrepris en 2007.
L'information est en fait reprise d'une dépêche publiée sur le site internet de l'INAH. On apprend ainsi que les peintures n'avaient pas été l'objet d'une restauration depuis plus de trente ans. Si bien que certains pigments étaient devenus complètement invisible à l'oeil nu. Au total, ce sont 16 oeuvres qui ont été progressivement dépoussiérées et scrupuleusement travaillées pour exhauster leurs couleurs. Parmi ces peintures, on retrouve les déesses de jade (voir cliché ci-dessus) ou encore les Jaguars, les Aigles, les Jaguars orangés, le Chevalier Jaguar.
Afin de restaurer au mieux, les ingénieurs du CECRyM ont procédé à des prélèvements et ont inspecté chaque peinture avec des lampes ultraviolettes afin de retrouver les matériaux utilisés au moment de leur conception. C'est ainsi qu'ils ont pu retrouver des lignes noires autour des têtes d'aigles ou encore le bleu utilisé sur les déesses de jade.
Pour sa part, Matos Moctezuma établit Tetitla dans la phase Xolalpan (2009 : 59). L'archéologue estime que ce complexe est contemporain de Zacuala, Yayahuala, Atetelco, Tepantitla, Xolalpan, Tlamimilolpa ou encore la Ventilla. C'est à cette époque que les liens entre Teotihuacan entretient des contacts réguliers avec la zone maya. Mais de nombreuses populations étrangères sont également présentes dans la métropole (op. cit. : 60).
En ce qui concerne les restaurations en d'autres endroits de Teotihuacan, nous vous recommandons la lectures des articles de Magar et de Villaseñor Angulo.
Références:
DE LA FUENTE, Beatriz. 1995-1996. La Pintura Mural Prehispánica en México. I Teotihuacán. Tomo I Catálogo ; Tomo II Estudios. IIE/UNAM, Mexico.
MAGAR, Valerie. 2003. "Algunas aclaraciones en torno al artículo Restauración de pinturas murales en Teotihuacan o los nuevas pinturas de Tetitla". In La pintura mural prehispánica en México, Boletín informativo, Año IX, número 19, diciembre 2003, IIE-UNAM, Mexico, p. 28-34. Document pdf disponible le 12 mars 2010 sur : http://www.pinturamural.esteticas.unam.mx/Pdf/boletin19.pdf&pli=1 .
MATOS MOCTEZUMA, Eduardo. 2009. Teotihuacan, Fideicomiso Historia de las Américas, Serie Ciudades, FCE-Colegio de México, Mexico.
Peinture murale des déesses de jade, Classique, Teotihuacan.
Photo retrouvée le 12 mars 2010 sur : http://dti.inah.gob.mx/images/stories/boletines/2010/Marzo/9_marzo/foto-3.jpg
L'information est en fait reprise d'une dépêche publiée sur le site internet de l'INAH. On apprend ainsi que les peintures n'avaient pas été l'objet d'une restauration depuis plus de trente ans. Si bien que certains pigments étaient devenus complètement invisible à l'oeil nu. Au total, ce sont 16 oeuvres qui ont été progressivement dépoussiérées et scrupuleusement travaillées pour exhauster leurs couleurs. Parmi ces peintures, on retrouve les déesses de jade (voir cliché ci-dessus) ou encore les Jaguars, les Aigles, les Jaguars orangés, le Chevalier Jaguar.
Détail d'un jaguar peint, Portique 13, Mur 2
Tetitla, Classique, Teotihuacan.
Photo : B. LOBJOIS, mai 2002
Afin de restaurer au mieux, les ingénieurs du CECRyM ont procédé à des prélèvements et ont inspecté chaque peinture avec des lampes ultraviolettes afin de retrouver les matériaux utilisés au moment de leur conception. C'est ainsi qu'ils ont pu retrouver des lignes noires autour des têtes d'aigles ou encore le bleu utilisé sur les déesses de jade.
Pour sa part, Matos Moctezuma établit Tetitla dans la phase Xolalpan (2009 : 59). L'archéologue estime que ce complexe est contemporain de Zacuala, Yayahuala, Atetelco, Tepantitla, Xolalpan, Tlamimilolpa ou encore la Ventilla. C'est à cette époque que les liens entre Teotihuacan entretient des contacts réguliers avec la zone maya. Mais de nombreuses populations étrangères sont également présentes dans la métropole (op. cit. : 60).
En ce qui concerne les restaurations en d'autres endroits de Teotihuacan, nous vous recommandons la lectures des articles de Magar et de Villaseñor Angulo.
Références:
ANGULO VILLASEÑOR, Jorge. 2003. "Restauración de pinturas murales en Teotihuacan o los nuevas pinturas de Tetitla". In La pintura mural prehispánica en México, Boletín informativo, Año IX, número 18, junio 2003, IIE-UNAM, Mexico, p. 30-37. Document pdf disponible le 12 mars 2010 sur : http://www.pinturamural.esteticas.unam.mx/Pdf/boletin18.pdf .
DE LA FUENTE, Beatriz. 1995-1996. La Pintura Mural Prehispánica en México. I Teotihuacán. Tomo I Catálogo ; Tomo II Estudios. IIE/UNAM, Mexico.
MAGAR, Valerie. 2003. "Algunas aclaraciones en torno al artículo Restauración de pinturas murales en Teotihuacan o los nuevas pinturas de Tetitla". In La pintura mural prehispánica en México, Boletín informativo, Año IX, número 19, diciembre 2003, IIE-UNAM, Mexico, p. 28-34. Document pdf disponible le 12 mars 2010 sur : http://www.pinturamural.esteticas.unam.mx/Pdf/boletin19.pdf&pli=1 .
MATOS MOCTEZUMA, Eduardo. 2009. Teotihuacan, Fideicomiso Historia de las Américas, Serie Ciudades, FCE-Colegio de México, Mexico.
Commentaires