Takeshi Inomata et Daniela Triadan, professeurs-chercheurs à l'Université d'Arizona (où officie également Michael Smith, ont commencé l'écriture d'un carnet racontant leurs fouilles sur le site maya de Seibal. Cette cité du Peten connut son acmé pendant le Classique, avant de tomber sous le joug de sa rivale Dos Pilas en 730. Néanmoins, le site continua d'être occupé jusqu'au Xe siècle, même après l'abandon de la plupart des villes mayas.
Seibal ou Ceibal connut une première grande période d'exploration dans les années 1960 et avait révélé des stèles au contenu épigraphique de premier ordre.
Seibal ou Ceibal connut une première grande période d'exploration dans les années 1960 et avait révélé des stèles au contenu épigraphique de premier ordre.
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Inomata et Triadan rédigent quotidiennement un billet et évoquent tout autant la longue préparation du projet et sa mise en oeuvre. Ils présentent aussi longuement leur équipe.
Néanmoins, il est dommage que leurs billets soient mélangés avec ceux d'autres chercheurs travaillant sur d'autres projets. Mais cela a le mérite au moins de faire connaître au grand public les travaux qu'ils effectuent. Mais rares sont les carnets qui proposent de connaître l'avancée des fouilles presque en direct. Deux enterrements ont ainsi été catalogués au moment où nous écrivons ces lignes. Une telle lecture est possible car les lois guatémaltèques sont peut-être moins strictes que les lois mexicaines. Il est en effet difficile, voir presque impossible pour un archéologue travaillant au Mexique de rédiger un tel carnet de notes. Cela est notamment dû aux statuts de l'INAH qui exige que les informes soient avant tout remis à l'Archivo general, situé en face du Templo Mayor. L'INAH règlemente tout aussi sévèrement toute publication de tableaux analytiques, de photos ou dessins, car ils sont sa propriété.
Ce monopole est compréhensible dans la mesure où il s'agit de la sauvegarde du patrimoine mexicain. Ce type de politique est en vigueur depuis la création de l'Inspeccion general de monumentos historicos, pendant le Porfiriat. Néanmoins, à une époque qui exige la circulation de l'information, l'INAH serait bien inspiré de numériser son immense archive et de le mettre à la disposition des mésoaméricanistes du monde. Cela ne relève pas de l'impossible et permettrait sans doute de grandes avancées dans l'interprétation de données à l'accès plus que restreint.
Ce monopole est compréhensible dans la mesure où il s'agit de la sauvegarde du patrimoine mexicain. Ce type de politique est en vigueur depuis la création de l'Inspeccion general de monumentos historicos, pendant le Porfiriat. Néanmoins, à une époque qui exige la circulation de l'information, l'INAH serait bien inspiré de numériser son immense archive et de le mettre à la disposition des mésoaméricanistes du monde. Cela ne relève pas de l'impossible et permettrait sans doute de grandes avancées dans l'interprétation de données à l'accès plus que restreint.
[Note mise à jour le 1er mars 2011 par Cacalotl]
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