Le quotidien La Jornada propose un article très intéressant sur sa version en ligne. On y parle du gros chèque que différentes identités gouvernementales s'apprête à signer pour doter le monolithe de Tlaltecuhtli d'un écrin digne de son nom. Nous avons déjà évoqué la construction de ce musée à plusieurs reprises durant les deux dernières années, après que Leonardo Lopez Lujan nous en a parlé.
100 millions de pesos, ce n'est pas une petite somme. Cela équivaut quand même à la rondelette somme de six millions d'euros. Rien à voir évidemment avec le Musée du Quai Branly qui en son temps coûta deux cent seize millions d'euros au contribuable français. Cette dépense n'est pas anodine : la politique culturelle du gouvernement fédéral de Felipe Calderon n'est pas réputée pour étant réduite à la portion congrue, les budgets à l'éducation, à la culture et à la recherche, diminuant chaque année un peu plus.
A titre de comparaison, ce sont plus de six cents millions de pesos qui ont été dépensés en septembre 2010 pour les fêtes du Bicentenaire de l'Indépendance, ou encore plus de deux milliards six cents millions de pesos (soit 157 millions d'euros) pour la construction du nouveau sénat mexicain (livré avec plus de 6 mois de retard et de nombreux vices de construction).
On peut donc voir cette future construction comme le verre à moitié plein ou à moitié vide. Ce nouveau musée sera l'occasion de proposer des conditions optimales de conservation et de mise en valeur du patrimoine mexicain. Les investissements de ce genre sont plus que nécessaires dans un pays où l'éducation et la culture passe après la course à l'armement dans la guerre contre les cartels de la drogue ou. On peut légitimement regretter aussi la gabegie et la manipulation occulte de fonds publics à faveur d'élus ou de hauts fonctionnaires. Une meilleure gestion (plus transparente) des fonds publics permettraient certainement de construire plus d'écoles, de bibliothèques, de musées et de théâtres
D'autres critiques pointent déjà le style architecturale, résolument moderne du futur musée et regrettent qu'on fasse fi des styles coloniaux et préhispaniques du centre historique. Ce type de commentaires n'est pas sans rappeler les voix qui s'élevèrent en France après l'inauguration du Centre Pompidou en plein quartier du Marais, les colonnes Buren au Palais-Royal ou la pyramide Pei au Musée du Louvre. Ces ouvrages publics font partie désormais du paysage urbain parisien et contribue à l'identité parisienne à l'étranger.
Un autre défi sera réservé aux archéologues qui poursuivent leurs fouilles : comment faire cohabiter un chantier avec la construction d'un bâtiment si imposant ?
100 millions de pesos, ce n'est pas une petite somme. Cela équivaut quand même à la rondelette somme de six millions d'euros. Rien à voir évidemment avec le Musée du Quai Branly qui en son temps coûta deux cent seize millions d'euros au contribuable français. Cette dépense n'est pas anodine : la politique culturelle du gouvernement fédéral de Felipe Calderon n'est pas réputée pour étant réduite à la portion congrue, les budgets à l'éducation, à la culture et à la recherche, diminuant chaque année un peu plus.
A titre de comparaison, ce sont plus de six cents millions de pesos qui ont été dépensés en septembre 2010 pour les fêtes du Bicentenaire de l'Indépendance, ou encore plus de deux milliards six cents millions de pesos (soit 157 millions d'euros) pour la construction du nouveau sénat mexicain (livré avec plus de 6 mois de retard et de nombreux vices de construction).
On peut donc voir cette future construction comme le verre à moitié plein ou à moitié vide. Ce nouveau musée sera l'occasion de proposer des conditions optimales de conservation et de mise en valeur du patrimoine mexicain. Les investissements de ce genre sont plus que nécessaires dans un pays où l'éducation et la culture passe après la course à l'armement dans la guerre contre les cartels de la drogue ou. On peut légitimement regretter aussi la gabegie et la manipulation occulte de fonds publics à faveur d'élus ou de hauts fonctionnaires. Une meilleure gestion (plus transparente) des fonds publics permettraient certainement de construire plus d'écoles, de bibliothèques, de musées et de théâtres
D'autres critiques pointent déjà le style architecturale, résolument moderne du futur musée et regrettent qu'on fasse fi des styles coloniaux et préhispaniques du centre historique. Ce type de commentaires n'est pas sans rappeler les voix qui s'élevèrent en France après l'inauguration du Centre Pompidou en plein quartier du Marais, les colonnes Buren au Palais-Royal ou la pyramide Pei au Musée du Louvre. Ces ouvrages publics font partie désormais du paysage urbain parisien et contribue à l'identité parisienne à l'étranger.
Un autre défi sera réservé aux archéologues qui poursuivent leurs fouilles : comment faire cohabiter un chantier avec la construction d'un bâtiment si imposant ?
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