L'édition de janvier-février est traditionnellement en retard, certainement à cause des fêtes de décembre. Curieusement le sommaire du numéro est en effet visible depuis au moins une semaine sur le site de la revue.
Je ne ferai pas de compte-rendu in extenso de ce dernier numéro et concentrerait mon attention sur les articles les plus marquants. Ce point de vue peut paraître subjectif et arbitraire. Mais il répond à la nécessité impérieuse de passer à des tâches et des projets personnels qui requièrent plus de temps et de concentration. Qui plus est, j'avais proposé un petit résumé de l'article rédigé par Fauvet-Berthelot et Lopez Lujan il y a quelques jours.
J'ai particulièrement apprécié la mise à jour de l'article de Lopez Austin et Lopez Lujan sur les tepetlacalli. Sur suggestion d'Alberto Peralta, les deux anthropologues proposent une description complète d'une petaca en pierre conservée dans une chapelle de Coyoacan. Elle renforce ainsi les éléments iconographiques et les interprétations qui en ont été faites.
D'autre part, on apprend la découverte d'un masque de serpentine incrusté de pyrite et de plusieurs offrandes sous la Pyramide du Soleil, à Teotihuacan. L'invention est à mettre sur le compte de l'équipe d'archéologues dirigé par Alejandro Sarabia. Ce qui surprend, c'est la forme du visage, si différente des autres masques teotihuacains connus jusqu'à présent. Se démarquant de traits stéréotypés des autres masques, les archéologues estiment qu'il pourrait s'agir d'un portrait. Cette information n'est pas apparue sur le site de l'INAH. Il aurait été intéressant d'avoir plus de détails sur des fouilles qui ont débuté l'été dernier et s'intéressent à des zones qui ont été fouillés il y a presque 80 ans par Eduardo Noguera.
Le dossier principal propose un parcours sur l'apparition et le développement des centres urbains en Mésoamérique. Cette thématique alléchante nous renvoit à la publication d'une série en cours, dirigée par E. Matos Moctezuma : la série Ciudades du Fondo de Cultura Economica et du Colegio de México. Quatre ouvrages sont à présent disponibles : Tenochtitlan, Monte Alban, Paquimé, Teotihuacan et El Tajin, dernier ouvrage en date. On a donc presque l'impression d'avoir affaire à des publi-reportages pour cette collection, dont le contenu et les objectifs sont pourtant plus qu'honorables. D'ailleurs la section bibliographiques de la revue présentent quatre des cinq volumes édités jusqu'à maintenant.
Vers la fin de la revue, on peut lire ENFIN un article à valeur de petit rapport sur les nombreuses découvertes faites par l'équipe de Bruce Bachand et Lynneth Lowe sur le site chiapanèque de Chiapa de Corzo. Je dis enfin car, jusqu'à présent, les informations dont nous disposions étaient celles proposées sur le site de l'INAH. Egalement auteurs de ce papier, Bachand et Lowe reviennent sur les influences olmèques largement perceptibles à Chiapa de Corzo. En s'appuyant sur différents artefacts de style olmèques (hache de serpentine gravée, sculpture en céramique de style baby face...), ils établissent des liens fort entre Chiapa de Corzo et La Venta, au Tabasco. L'article compte différents infographies sur les tombes mises au jour sous le monticule 11.
L'INAH a décidé de faire concurrence au magazine Mexico Desconocido et propose à partir de ce mois une série de guide de tourisme archéologique. Les deux premiers numéros propose une visite des sites de Palenque et de Tulum, en particulier, des états du Chiapas et du Quintana Roo en général. Ce nouvel outil vise évidemment les touristes en goguette dans les états les plus visités du pays par les touristes étrangers. Un bémol cependant : il aurait mieux voulu publier ce genre d'ouvrage dans d'autres langues car bon nombre de touristes savent lire l'espagnol.
Pour consulter le sommaire complet de ce numéro 107, vous pouvez pointer le titre de cette note ou ici. Achevons cette note en signalant le dossier du numéro 108 qui sera sans aucun doute passionnant, car peu traité : "restauration et archéologie : l'art de sauver l'art". Tout un programme.
Je ne ferai pas de compte-rendu in extenso de ce dernier numéro et concentrerait mon attention sur les articles les plus marquants. Ce point de vue peut paraître subjectif et arbitraire. Mais il répond à la nécessité impérieuse de passer à des tâches et des projets personnels qui requièrent plus de temps et de concentration. Qui plus est, j'avais proposé un petit résumé de l'article rédigé par Fauvet-Berthelot et Lopez Lujan il y a quelques jours.
J'ai particulièrement apprécié la mise à jour de l'article de Lopez Austin et Lopez Lujan sur les tepetlacalli. Sur suggestion d'Alberto Peralta, les deux anthropologues proposent une description complète d'une petaca en pierre conservée dans une chapelle de Coyoacan. Elle renforce ainsi les éléments iconographiques et les interprétations qui en ont été faites.
D'autre part, on apprend la découverte d'un masque de serpentine incrusté de pyrite et de plusieurs offrandes sous la Pyramide du Soleil, à Teotihuacan. L'invention est à mettre sur le compte de l'équipe d'archéologues dirigé par Alejandro Sarabia. Ce qui surprend, c'est la forme du visage, si différente des autres masques teotihuacains connus jusqu'à présent. Se démarquant de traits stéréotypés des autres masques, les archéologues estiment qu'il pourrait s'agir d'un portrait. Cette information n'est pas apparue sur le site de l'INAH. Il aurait été intéressant d'avoir plus de détails sur des fouilles qui ont débuté l'été dernier et s'intéressent à des zones qui ont été fouillés il y a presque 80 ans par Eduardo Noguera.
Le dossier principal propose un parcours sur l'apparition et le développement des centres urbains en Mésoamérique. Cette thématique alléchante nous renvoit à la publication d'une série en cours, dirigée par E. Matos Moctezuma : la série Ciudades du Fondo de Cultura Economica et du Colegio de México. Quatre ouvrages sont à présent disponibles : Tenochtitlan, Monte Alban, Paquimé, Teotihuacan et El Tajin, dernier ouvrage en date. On a donc presque l'impression d'avoir affaire à des publi-reportages pour cette collection, dont le contenu et les objectifs sont pourtant plus qu'honorables. D'ailleurs la section bibliographiques de la revue présentent quatre des cinq volumes édités jusqu'à maintenant.
Vers la fin de la revue, on peut lire ENFIN un article à valeur de petit rapport sur les nombreuses découvertes faites par l'équipe de Bruce Bachand et Lynneth Lowe sur le site chiapanèque de Chiapa de Corzo. Je dis enfin car, jusqu'à présent, les informations dont nous disposions étaient celles proposées sur le site de l'INAH. Egalement auteurs de ce papier, Bachand et Lowe reviennent sur les influences olmèques largement perceptibles à Chiapa de Corzo. En s'appuyant sur différents artefacts de style olmèques (hache de serpentine gravée, sculpture en céramique de style baby face...), ils établissent des liens fort entre Chiapa de Corzo et La Venta, au Tabasco. L'article compte différents infographies sur les tombes mises au jour sous le monticule 11.
L'INAH a décidé de faire concurrence au magazine Mexico Desconocido et propose à partir de ce mois une série de guide de tourisme archéologique. Les deux premiers numéros propose une visite des sites de Palenque et de Tulum, en particulier, des états du Chiapas et du Quintana Roo en général. Ce nouvel outil vise évidemment les touristes en goguette dans les états les plus visités du pays par les touristes étrangers. Un bémol cependant : il aurait mieux voulu publier ce genre d'ouvrage dans d'autres langues car bon nombre de touristes savent lire l'espagnol.
Pour consulter le sommaire complet de ce numéro 107, vous pouvez pointer le titre de cette note ou ici. Achevons cette note en signalant le dossier du numéro 108 qui sera sans aucun doute passionnant, car peu traité : "restauration et archéologie : l'art de sauver l'art". Tout un programme.
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