Accéder au contenu principal

Retour de la pierre tombale de Pakal sous le Temple des Inscriptions de Palenque

L'INAH fait grand cas et communique sur le retour de la pierre qui fermait le sarcophage de Pakal à Palenque. Au total, il aura fallu 40 heures de manoeuvre pour remettre cette pierre aux dimensions imposantes (2,20 m de large sur 4,60 de long et une masse de 7 tonnes).

Découverte il y a plus de 58 ans, la tombe de Pakal par l'archéologue Alberto Ruz Lhuillier est encore comparée à son homologue égyptienne de Touthankamon. La plaque qui fermait la sépulture du souverain maya avait été levée alors pour permettre l'étude de ses restes. Le Consejo Nacional de Arqueologia a décidé  en effet de sceller de nouveau la tombe de Pakal.

D'autre part, la note publiée sur le site de l'INAH et disponible en cliquant sur le titre de notre publication est complétée de différents outils multimédias. En effet, on peut retrouver un diaporama des travaux, une infographie téléchargeable en format .pdf et une petite vidéo visible sur Youtube.


L'information a été reprise par de nombreux médias mexicains (La Jornada, Televisa, Artdaily, etc.).

Référence :
Tiesler, V. & A. Cucina (2004). Janaab' Pakal de Palenque. Vida y muerte de un gobernante maya. Mexico : Universidad Autonoma de Mexico ; Merida : Universidad Autonoma de Yucatan.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].