Accéder au contenu principal

Restauration de grecques de Mitla, Oaxaca

Le site zapotèque de Mitla est un parfait exemple de la réutilisation d'architecture préhispanique par les évangélisateurs. Avec le temps, les constructions ont servi d'étables, de magasins, de prison. Fouillé et restauré depuis le XIX siècle, Mitla est une zone archéologique de première importance dans l'état d'Oaxaca : les constructions encore visibles sont généralement organisées en groupes de trois édifices qui se sont révélés être des tombes pour la plupart. On peut encore deviner quelques restes de peintures murales de type codex, observer les stucs peints rouges qui décoraient les parois.


Edifice de la Structure E, Mitla, Oaxaca.
Zapotèque, Postclassique.
Photo : Boninho, disponible le 27/01/2013 sur :

Jorge Ríos Allier, directeur de la zone archéologique de Mitla, est revenu sur différents travaux de restauration entrepris sur l'édifice 15 de la Structure E. Cette dernière est également connue comme le Temple des Colonnes. Les différents intempéries et certains visiteurs malintentionnés (sur 120000 par an) ont malheureusement endommagé cet édifice et particulièrement les grecques, ces ornements architecturaux serpentiformes, qui le ceignent.

Depuis 2008, l'édifice 15 est donc fermé à la visite. Des travaux de restauration et de protection de son architecture se sont achevés récemment et permettront une réouverture prochaine au public. Afin de proposer une restauration la plus fidèle à la disposition de l'architecture originale, les archéologues de l'INAH ont calqué chaque grecque avant sa numérisation. Ils ont pu ainsi obtenir un modèle virtuel en trois dimensions.

Pour en savoir plus sur cette restauration, vous pouvez consulter cet article publié par le quotidien La Crónica de hoy.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].