Les hommes d'affaires agissent rarement dans un but philanthropique. On vient d'en vivre un triste exemple avec une affaire qui n'a pas forcément été révélé sur la page officielle de l'INAH et moins encore sur les comptes Twitter et Facebook de l'INAH Yucatan.
Selon Yuacatanahora, Mathieu Brees s'est mis dans la tête de construire un musée du chocolat sur des terrains qu'il a préalablement acquis entre le temple des 1000 colonnes et un terrain de jeu de balle faisant partie de l'ancienne Chichen Itza mais situé en dehors de la zone archéologique et des 45 ha que l'état du Yucatan avait acquis en 2010. Cette transaction concerne une partie du terrain où se situe le Club Med Chichen Itza.
M. Brees, en dépit de plusieurs rappels à l'ordre et de mises en demeure, a délibérément fait poursuivre la construction de son musée. Convoqué devant les autorités locales de l'INAH, il lui a été formellement notifié la suspension définitive de l'oeuvre. Bien qu'étudié dans le passé, aucune de fouille de sauvetage n'a été préalablement été effectuée.
Si le cas est bien remonté jusqu'à la Direction générale de l'INAH, la récente destitution de Sergio Arroyo retardera certainement la destruction de cette construction illégale. Selon l'opinion de certains, elle pourrait avoir été un des facteurs de cette "démission" surprenante.
En tout cas, la presse belge, flamande en particulier, n'hésite pas à relater l'épisode qui met l'AWEX, l'Agence Wallonne à l'Export, sous les feux de la rampe. Cette dernière avait donné des subventions à M. Brees sans apparemment s'assurer des dommages collatéraux sur le patrimoine mexicain. Un premier article est disponible sur le site de Nieuwsbladm tandis qu'un second est lisible sur HLN.
Il aurait mieux valu que M. Brees ouvre une boutique Leonidas ou Jeff de Bruges à Playa del Carmen ou à Cancun. Nul doute qu'il aurait gagné beaucoup d'argent.
[Edité le 10/07/2013]
Selon Yuacatanahora, Mathieu Brees s'est mis dans la tête de construire un musée du chocolat sur des terrains qu'il a préalablement acquis entre le temple des 1000 colonnes et un terrain de jeu de balle faisant partie de l'ancienne Chichen Itza mais situé en dehors de la zone archéologique et des 45 ha que l'état du Yucatan avait acquis en 2010. Cette transaction concerne une partie du terrain où se situe le Club Med Chichen Itza.
M. Brees, en dépit de plusieurs rappels à l'ordre et de mises en demeure, a délibérément fait poursuivre la construction de son musée. Convoqué devant les autorités locales de l'INAH, il lui a été formellement notifié la suspension définitive de l'oeuvre. Bien qu'étudié dans le passé, aucune de fouille de sauvetage n'a été préalablement été effectuée.
Si le cas est bien remonté jusqu'à la Direction générale de l'INAH, la récente destitution de Sergio Arroyo retardera certainement la destruction de cette construction illégale. Selon l'opinion de certains, elle pourrait avoir été un des facteurs de cette "démission" surprenante.
En tout cas, la presse belge, flamande en particulier, n'hésite pas à relater l'épisode qui met l'AWEX, l'Agence Wallonne à l'Export, sous les feux de la rampe. Cette dernière avait donné des subventions à M. Brees sans apparemment s'assurer des dommages collatéraux sur le patrimoine mexicain. Un premier article est disponible sur le site de Nieuwsbladm tandis qu'un second est lisible sur HLN.
Il aurait mieux valu que M. Brees ouvre une boutique Leonidas ou Jeff de Bruges à Playa del Carmen ou à Cancun. Nul doute qu'il aurait gagné beaucoup d'argent.
[Edité le 10/07/2013]
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