Accéder au contenu principal

Conférence "Un mystère mésoaméricain : le dieu au pied de serpent" avec Michael Coe et Osvaldo Chinchilla

L'iconographie des peuples préhispaniques regorgent de divinités et de mythes qui se ressemblent, se copient et se croisent. Il est un personnage cher à Guilhem Olivier qui demeure fascinant à bien des égards. Dans cette conférence enregistrée le 8 février 2008 au Musée Popol Vuh de l'Université Francisco Marroquín, les Drs. Coe, professeur émérite de l'Université Yale, et Chinchilla, professeur du département d'anthropologie de la même université.


Dieu K K'awiil.
Crédit photo: J. Kerr, K1882.
Disponible le 13/12/2015 sur :
http://research.mayavase.com/uploads/mayavase/hires/1882.jpg
Si la conférence aborde différents aspects iconographiques, épigraphiques, archéologiques et sémiologiques, il est regrettable que l'étude de référence rédigée par Guilhem Olivier, traduite pourtant en anglais et en espagnol, ne soit pas régulièment mentionnée par les conférenciers. Le chercheur, s'il n'est pas épigraphe, a proposé une méthode de recherche qui valût la peine commenter. Il inclut également les représentations du dieu au pied de serpent ou miroir fumant dans son analyse.



On ne peut retirer aux conférenciers l'excellent travail de diffusion sur une divinité importante dans la pensée des peuples de cette partie du monde : leur présentation en espagnol vous donnera des éléments de base plus qu'utiles. Nous vous invitons à vous faire votre idée en regardant la conférence mise en ligne gratuitement par le Musée Popol Vuh.




Références bibliographiques
Stone, Andrea; Mark M. Zender (2011). Reading Maya Art: A Hieroglyphic Guide to Ancient Maya Painting and Sculpture. Londres : Thames and Hudson.






Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Arqueologia Mexicana n°99

Avec le titre "De la crónica a la arqueología: visión de cinco ciudades prehispánicas", l'editorial propose une levée bimestrielle un peu moins rutilante que son précédent numéro sur Moctezuma. En même temps, il est difficile de faire plus fort que celui qui reste une figure importante de l'identité mexicaine. Faisons donc un rapide tour du propriétaire. Après les quelques brêves rappelant les fouilles à Chichen Itza, la restauration de la petite pyramide ronde du métro Pino Suarez ou la sortie du catalogue de l'exposition Moctezuma. Azteca Ruler, co-édité par Leonardo Lopez Lujan et Colin Mc Ewan, on peut lire l'hommage rendu par Eduardo Matos Moctezuma au Dr Miguel Leon-Portilla pour les 50 ans de la publication Visión de los Vencidos: relaciones indigenas de la Conquista . Suit une présentation du Codex Ixtlilxóchitl par Manuel Hermann Lejarazu. Le titre de ce document fait référence à son illustre propriétaire, Fernando de Alva Ixtlilxochitl (1578
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Conférence au Musée d'Histoire Mexicaine de Monterrey

Un peu de pub pour notre chapelle. Après-demain, votre serviteur aura l'honneur de participer pour la troisième année consécutive aux Cuartas Jornadas de Estudios Mexicanos, organisées par l'Universidad de Monterrey au Museo de Historia Mexicana, dans le centre-ville de la Sultana del Norte. Au programme cette année, il sera question du "Passé préhispanique aux temps du Porfiriat et de la Révolution". Il s'agit simplement de présenter à un public non-spécialiste comment s'est forgée l'identité nationale mexicaine au moment du pouvoir autocrate de Porfirio Diaz en 1884 et 1910. Au delà de la redécouverte et de la réappropriation du passé préhispanique, on expliquera notamment la systématisation des études archéologiques et anthropologiques à cette époque. Je cherche d'ailleurs une revue pour publier la version de l'article que j'ai rédigé pour l'occasion. Si vous avez des contacts, envoyez-moi un courriel. Au pire des cas, j'utiliserai