L'INAH explique les techniques utilisées pour la restauration des peintures de la Caja de Agua. Réalisées par des mains indigènes moins d'une trentaine d'années après l'arrivée des Espagnols, ces peintures ont été découvertes.
Tlaltelolco est depuis quelques années au centre d'un projet de fouilles et de restauration de première importance. La Caja de Agua avait été découverte au début du XXe siècle par l'archéologue mexicain Leopold Batres. Longue de 12 mètres, la peinture qui l'ornaient contient pas moins de 168 éléments iconographiques. Son style iconographique est relativement proche du Codex de Florence, compilation de textes en nahuatl et d'illustrations par Bernardino de Sahagun. Mais il faut se rappeler que certains informateurs de Sahagun étaient originaires de Tlatelolco. Ceci expliquant cela...
Toujours est-il que les restaurateurs de l'INAH ont utilisé une technique relativement nouvelle à laquelle seront prochainement différentes peintures murales de sites aussi divers que Calakmul (Campeche), Cholula (Puebla), Mayapán (Yucatán), Cacaxtla (Tlaxcala), Tamuín (San Luis Potosí) y Bonampak (Chiapas). Avec l'aide de l'Université de Florence en Italie, une projection de nanoparticules d'hydroxyde de calcium, combinée à l'utilisation de pulpe de papier et d'autres produits de nettoyage, a permis le retrait de carbonates et de sulfates qui s'étaient accumulés au fil des ans. Ces sulfates et carbonates formaient un voile blanchâtre qui empêchait une bonne visualisation des éléments susmentionnés.
Une petite galerie des travaux de restauration est visible en cliquant ici.
Référence :
Guilliem Arroyo, Salvador. 2007. La pintura mural de la caja del agua del Imperio Colegio de la Santa Cruz de Santiago Tlatelolco. In Anales del Museo de América, n°15, Madrid, p. 39-53 (fichier pdf).
Tlaltelolco est depuis quelques années au centre d'un projet de fouilles et de restauration de première importance. La Caja de Agua avait été découverte au début du XXe siècle par l'archéologue mexicain Leopold Batres. Longue de 12 mètres, la peinture qui l'ornaient contient pas moins de 168 éléments iconographiques. Son style iconographique est relativement proche du Codex de Florence, compilation de textes en nahuatl et d'illustrations par Bernardino de Sahagun. Mais il faut se rappeler que certains informateurs de Sahagun étaient originaires de Tlatelolco. Ceci expliquant cela...
Plan de la zone archéologique de Tlatelolco, Mexico.
Retrouvée le 14 avril 2010 sur Wikipedia, s.v. "Tlatelolco".
Toujours est-il que les restaurateurs de l'INAH ont utilisé une technique relativement nouvelle à laquelle seront prochainement différentes peintures murales de sites aussi divers que Calakmul (Campeche), Cholula (Puebla), Mayapán (Yucatán), Cacaxtla (Tlaxcala), Tamuín (San Luis Potosí) y Bonampak (Chiapas). Avec l'aide de l'Université de Florence en Italie, une projection de nanoparticules d'hydroxyde de calcium, combinée à l'utilisation de pulpe de papier et d'autres produits de nettoyage, a permis le retrait de carbonates et de sulfates qui s'étaient accumulés au fil des ans. Ces sulfates et carbonates formaient un voile blanchâtre qui empêchait une bonne visualisation des éléments susmentionnés.
Fragment de peinture murale, Caja del Agua, Tlatelolco, Epoque Coloniale
Photo de Guillermo Sologuren, retrouvée le 14 avril 2010 sur La Jornada du 22/12/2006.
Une petite galerie des travaux de restauration est visible en cliquant ici.
Référence :
Guilliem Arroyo, Salvador. 2007. La pintura mural de la caja del agua del Imperio Colegio de la Santa Cruz de Santiago Tlatelolco. In Anales del Museo de América, n°15, Madrid, p. 39-53 (fichier pdf).
Commentaires