La blogosphère mésoaméricaniste a rapporté depuis une petite semaine la destruction d'une de plus anciennes et plus hautes pyramides du Bélize, ce petit pays voisin du Mexique et du Guatemala. Noh Mul possède, pardon, possédait jusqu'il y a peu une monticule non fouillé haut de 8 m et daté vers 200 avant notre ère.
Le 13 mai dernier les autorités bélizaines ont beau avoir publié un communiqué sur la page Facebook du NICH : le mal est fait et aurait certainement pu être évité si une surveillance des travaux en amont avait été scrupuleusement mise en place. Las ! la ministre du tourisme Tracy Panton promet l'ouverture d'une enquête pour démêler les fils de ce scandale : on est quand même en droit de se demander pourquoi une procédure préliminaire
Le promoteur responsable de l'entreprise est également un politicien local, copartisan du premier ministre au pouvoir : Denny Grijal explique qu'il ignorait l'existence de ces manoeuvres et se dit profondément désolé de l'incident dans une déclaration publié par el quotidien bélizain, The Guardian.
Les pelleteuses s'affairaient à détruire un monticule-pyramide pour récupérer des gravats pas chers pour rénover les routes de San Pablo et Douglas, deux communes des environs.Les constructeurs ne risquent de toute manière pas grand-chose. Le ministère des mines, seul habilité à émettre des permis pour ce type de construction a déclaré n'avoir jamais autorité les manœuvres. Pour l'heure, une enquête criminelle a été ouverte par la justice bélizaine. Le promoteur Grijal a promis une enquête interne pour faire la lumière sur ce qui est une des plus importantes destructions du patrimoine mondial depuis la destruction des trois Bouddhas de Bâmiyân détruits par les Talibans en 2001.
La loi bélizaine prévoit une amende de 10000 dollars bélizains et cinq ans d'emprisonnement seulement, loin de quoi de décourager les destructeurs. Les autorités de ce pays seraient avisées de renformir et durcir les peines consécutives à la
Le 13 mai dernier les autorités bélizaines ont beau avoir publié un communiqué sur la page Facebook du NICH : le mal est fait et aurait certainement pu être évité si une surveillance des travaux en amont avait été scrupuleusement mise en place. Las ! la ministre du tourisme Tracy Panton promet l'ouverture d'une enquête pour démêler les fils de ce scandale : on est quand même en droit de se demander pourquoi une procédure préliminaire
Le promoteur responsable de l'entreprise est également un politicien local, copartisan du premier ministre au pouvoir : Denny Grijal explique qu'il ignorait l'existence de ces manoeuvres et se dit profondément désolé de l'incident dans une déclaration publié par el quotidien bélizain, The Guardian.
La loi bélizaine prévoit une amende de 10000 dollars bélizains et cinq ans d'emprisonnement seulement, loin de quoi de décourager les destructeurs. Les autorités de ce pays seraient avisées de renformir et durcir les peines consécutives à la
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