L'INAH a pensé à ceux qui, comme votre serviteur, attendent des nouvelles de front si vous me passez "des nouvelles du front", si vous me passez l'expression. C'est donc en cette période de Noël qu'on apprend les avancées d'un projet archéologique près de la ville de San Juan de Lagos, dans l'état de Jalisco. Marisol Montejano Esquivias, directrice de ce projet commun à l'INAH et au gouvernement du Jalisco, a surtout mis en perspective le potentiel de ce site qui sera partiellement ouvert à moyen terme.
Le bulletin de l'INAH explique que le site est composé de vingt-trois ensembles architecturaux répartis sur vingt hectares et construits entre 450 et 900 de notre ère. Ces constructions sont situées sur les hauteurs du mont Teocaltitán, à Jalostotitlán. Selon José Ortega, chercheur au laboratoire de géophysique de l'INAH, les premières images prises par géoradar sont prometteuses : elles indiquent que le site n'a pas subi de pillage ni de destruction, laissant un contexte archéologique intact. Teocaltitán appartient à la même tradition culturelle que les sites de Plazuelas et El Cóporo, tous deux situés dans l'état voisin du Guanajuato, les vallées d'Atemajac et de Tequila, dans l'état du Jalisco.
L'attention des archéologues s'est portée vers ce qui semble être la principale plateforme du site. Le géoradar a permis d'en établir non seulement les dimensions impressionnantes Longue de 70 m, large de 40 m et haute de 8 m, elle pourrait également avoir servi de lieu d'inhumation de l'élite dirigeante de la cité. Cette hypothèse repose sur la présence en forme de boîtes non couverte retrouvé sur le site de la Higuerita, à Tala. Il y a une dizaine, Marisol Montejano Esquivias avait indiqué qu'y avaient été déposées les dépouilles d'individus accompagnés d'offrandes et de céramiques peintes en pseudo-cloisonné. Selon Montejano Esquivias, l'architecture de Teocaltitán reprend des éléments comme le talud-tablero de Teotihuacan mais en possède d'autres, propres à la tradition régionale comme des cours en U ou surbaissée, des terrains de jeu de balle, des pyramides à cour fermée.
Les deux première campagnes de fouilles ont été financées par l'état du Jalisco : elles ont permis de redresser un des murs du terrain de jeu de balle. Des figures, des perles en pierre, parfois en turquoise. La présence de boucles d'oreilles en cuivre et en nacre laissent penser que le site a connu une phase d'occupation entre 900 et 1200. Elles étaient associées à un crâne. Un examen médico-légal a permis de déterminer la présence de traces de découpe probablement provoqué lors d'un sacrifice par décapitation.
L'année dernière, un autel de 9 m de côté a été fouillé dans la cour surbaissée et fermée par la pyramide principale, haute de 7 m. La cour présente les dimensions suivantes : 40 m de largeur sur 50 m de longueur et 2 m de profondeur.
Pour mieux comprendre ces travaux d'explorations, nous vous recommandons de regarder les clichés de ce diaporama proposé sur le site de l'INAH et le bulletin publié le 24 décembre dernier. En revanche le bulletin ne précise pas que le site est connu par les locaux depuis longtemps (merci Mickael pour cette précision !). Il reste dommage que la recherche archéologique soit trop souvent considérée comme un préalable nécessaire à l'exploitation touristique de ces endroits. On pourrait également se réjouir d'un budget pour conserver le patrimoine existant comme Guachimontones, le site chéri et difficilement diffusé par feu Phil Weigand.
Le bulletin de l'INAH explique que le site est composé de vingt-trois ensembles architecturaux répartis sur vingt hectares et construits entre 450 et 900 de notre ère. Ces constructions sont situées sur les hauteurs du mont Teocaltitán, à Jalostotitlán. Selon José Ortega, chercheur au laboratoire de géophysique de l'INAH, les premières images prises par géoradar sont prometteuses : elles indiquent que le site n'a pas subi de pillage ni de destruction, laissant un contexte archéologique intact. Teocaltitán appartient à la même tradition culturelle que les sites de Plazuelas et El Cóporo, tous deux situés dans l'état voisin du Guanajuato, les vallées d'Atemajac et de Tequila, dans l'état du Jalisco.
L'attention des archéologues s'est portée vers ce qui semble être la principale plateforme du site. Le géoradar a permis d'en établir non seulement les dimensions impressionnantes Longue de 70 m, large de 40 m et haute de 8 m, elle pourrait également avoir servi de lieu d'inhumation de l'élite dirigeante de la cité. Cette hypothèse repose sur la présence en forme de boîtes non couverte retrouvé sur le site de la Higuerita, à Tala. Il y a une dizaine, Marisol Montejano Esquivias avait indiqué qu'y avaient été déposées les dépouilles d'individus accompagnés d'offrandes et de céramiques peintes en pseudo-cloisonné. Selon Montejano Esquivias, l'architecture de Teocaltitán reprend des éléments comme le talud-tablero de Teotihuacan mais en possède d'autres, propres à la tradition régionale comme des cours en U ou surbaissée, des terrains de jeu de balle, des pyramides à cour fermée.
Les deux première campagnes de fouilles ont été financées par l'état du Jalisco : elles ont permis de redresser un des murs du terrain de jeu de balle. Des figures, des perles en pierre, parfois en turquoise. La présence de boucles d'oreilles en cuivre et en nacre laissent penser que le site a connu une phase d'occupation entre 900 et 1200. Elles étaient associées à un crâne. Un examen médico-légal a permis de déterminer la présence de traces de découpe probablement provoqué lors d'un sacrifice par décapitation.
L'année dernière, un autel de 9 m de côté a été fouillé dans la cour surbaissée et fermée par la pyramide principale, haute de 7 m. La cour présente les dimensions suivantes : 40 m de largeur sur 50 m de longueur et 2 m de profondeur.
Pour mieux comprendre ces travaux d'explorations, nous vous recommandons de regarder les clichés de ce diaporama proposé sur le site de l'INAH et le bulletin publié le 24 décembre dernier. En revanche le bulletin ne précise pas que le site est connu par les locaux depuis longtemps (merci Mickael pour cette précision !). Il reste dommage que la recherche archéologique soit trop souvent considérée comme un préalable nécessaire à l'exploitation touristique de ces endroits. On pourrait également se réjouir d'un budget pour conserver le patrimoine existant comme Guachimontones, le site chéri et difficilement diffusé par feu Phil Weigand.
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