Une équipe d'archéologues du centre INAH Tlaxcala, dirigée par Aurelio López et Ramón Santa Cruz, fouille et restaure de manière systématique les vestiges Tepeticpac, un des quatre anciens altepeme fondateurs de Tlaxcala avec Ocotelulco, Tizatlán y Quiahuixtlán. Tlaxcala était la grande rivale de la Triple Alliance dirigée par Mexico-Tenochtitlan. Les travaux de prospection, fouilles et consolidation concernent une zone de 98 ha située à la cime des monts Cuauhtzi, El Fuerte et Tlaxistlan, située à 2450 m d'altitude.
Pour l'heure, ce sont 150 terrasses, 15 constructions de type résidentiel ou administratif et quelques temples qui ont été mis au jour. Tepetipac a connu au moins deux phases importantes d'occupation. La première remonte à l'Épiclassique entre 650 et 900 de notre ère. Les archéologues de l'INAH ont en effet retrouvé des sous-structures spécialisés datant de cette période où le centre du Mexique est en complète reformation après l'abandon progressif de Teotihuacan. Les techniques de construction de la Terrasse 14 ont particulièrement attiré l'attention des chercheurs : les blocs de roche calcaire sont complétés d'andésite et de basalte et cimentés au moyen d'un mélange de chaux, de sable et de tepetate. Cette technique a permis d'élever un mur de 5 m de hauteur. Ses côtés ouest et est sont actuellement restaurés.
La présence d'autant de terrasses a cependant laissé de nombreux chez les archéologues du projet. Un des plus importants concerne la densité de population. Ils se sont rendu compte que toutes les terrasses n'étaient pas occupées. Ils ont pu estimer qu'un groupe de 500 à 600 personnes vivait dans la partie supérieure de ces collines. D'autre part les groupes culturels qui furent les premiers occupants pendant l'Épiclassique restent encore inconnus. Cependant certains éléments architecturaux (un escalier, un talus entre autres) employés rappellent ceux utilisés par les habitants de Cacaxtla.
Pour en savoir plus sur ce projet archéologique, vous pouvez consulter le bulletin publié sur le site de l'INAH. Vous y retrouverez aussi un diaporama présentant les fouilles et les opérations de consolidations.
Pour l'heure, ce sont 150 terrasses, 15 constructions de type résidentiel ou administratif et quelques temples qui ont été mis au jour. Tepetipac a connu au moins deux phases importantes d'occupation. La première remonte à l'Épiclassique entre 650 et 900 de notre ère. Les archéologues de l'INAH ont en effet retrouvé des sous-structures spécialisés datant de cette période où le centre du Mexique est en complète reformation après l'abandon progressif de Teotihuacan. Les techniques de construction de la Terrasse 14 ont particulièrement attiré l'attention des chercheurs : les blocs de roche calcaire sont complétés d'andésite et de basalte et cimentés au moyen d'un mélange de chaux, de sable et de tepetate. Cette technique a permis d'élever un mur de 5 m de hauteur. Ses côtés ouest et est sont actuellement restaurés.
La présence d'autant de terrasses a cependant laissé de nombreux chez les archéologues du projet. Un des plus importants concerne la densité de population. Ils se sont rendu compte que toutes les terrasses n'étaient pas occupées. Ils ont pu estimer qu'un groupe de 500 à 600 personnes vivait dans la partie supérieure de ces collines. D'autre part les groupes culturels qui furent les premiers occupants pendant l'Épiclassique restent encore inconnus. Cependant certains éléments architecturaux (un escalier, un talus entre autres) employés rappellent ceux utilisés par les habitants de Cacaxtla.
Après une phase d'abandon pendant près de deux siècles, Tepeticpac connaît un nouvel essor avec l'arrivée de différents groupes présentés comme des Chichimèques. Ce dernier point est intéressant car c'est cette ascendance nomade qui est également revendiquée par les Mexicas et d'autres groupes de langue nahua au moment du contact avec les Espagnols.
Pour en savoir plus sur ce projet archéologique, vous pouvez consulter le bulletin publié sur le site de l'INAH. Vous y retrouverez aussi un diaporama présentant les fouilles et les opérations de consolidations.
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