Un petit mot sur Les Combustibles d'Amélie Nothomb, publié en février 2005 dans la Gazette Ditaime.
Les Combustibles d'Amélie Nothomb
Dans un pays sans nom en plein milieu de l’hiver, la guerre et ses bombardements mettent à mal une ville. Dans ces conditions plus que précaires, enseigner et apprendre la littérature en université relève de la gageure. Pourtant c’est le cadre choisi par Amélie Nothomb pour sa pièce intitulée Les Combustibles. Trois personnages évoluent ainsi en huis-clos dans le bureau du Professeur, quinquagénaire pour qui le froid sibérien est l’occasion d’une plus grande concentration sur ses recherches littéraires. Il est assisté de Daniel, brillant étudiant un rien volage. Sa dernière conquête, Marina se retrouve privée de son logement suite à sa récente destruction. Elle trouve refuge dans la bibliothèque du Professeur où une faible tiédeur subsiste. Ce maigre réconfort ne dure guère. L’université est bombardée et le chauffage vient à manquer. Dès lors comment survivre ?...
Les Combustibles est une pièce de théâtre méconnue dans l’œuvre d’Amélie Nothomb qui m’a séduit tant par le thème que par les problèmes qui y sont abordés. En certains points, elle me rappelle le débat proposé par Umberto Eco dans Le Nom de la Rose (vous savez cette géniale enquête policière dans une abbaye du Moyen-âge ?) : quels sont le prix et le poids du savoir quand il s’agit de survivre ou de défendre une éthique ?
Le Professeur, Daniel et Marina sont en effet capables de briser tous les interdits et de dépasser leurs propres limites dès lors que leur survie, physique et psychologique, se trouve menacée. A ce titre, l’intrigue vous réservera quelques surprises. Ils font preuve de cynisme, d’ironie, de tendresse et d’inattendu à l’instar de ce qu’on peut lire régulièrement chez Nothomb. L’auteur sait mener son lecteur et, ici, son spectateur à travers différents états d’âme avec un certain plaisir. Cette pièce fourmille de degrés de lecture et intriguera les amoureux de l’objet qu’est le livre.
Les Combustibles d'Amélie Nothomb
Dans un pays sans nom en plein milieu de l’hiver, la guerre et ses bombardements mettent à mal une ville. Dans ces conditions plus que précaires, enseigner et apprendre la littérature en université relève de la gageure. Pourtant c’est le cadre choisi par Amélie Nothomb pour sa pièce intitulée Les Combustibles. Trois personnages évoluent ainsi en huis-clos dans le bureau du Professeur, quinquagénaire pour qui le froid sibérien est l’occasion d’une plus grande concentration sur ses recherches littéraires. Il est assisté de Daniel, brillant étudiant un rien volage. Sa dernière conquête, Marina se retrouve privée de son logement suite à sa récente destruction. Elle trouve refuge dans la bibliothèque du Professeur où une faible tiédeur subsiste. Ce maigre réconfort ne dure guère. L’université est bombardée et le chauffage vient à manquer. Dès lors comment survivre ?...
Les Combustibles est une pièce de théâtre méconnue dans l’œuvre d’Amélie Nothomb qui m’a séduit tant par le thème que par les problèmes qui y sont abordés. En certains points, elle me rappelle le débat proposé par Umberto Eco dans Le Nom de la Rose (vous savez cette géniale enquête policière dans une abbaye du Moyen-âge ?) : quels sont le prix et le poids du savoir quand il s’agit de survivre ou de défendre une éthique ?
Le Professeur, Daniel et Marina sont en effet capables de briser tous les interdits et de dépasser leurs propres limites dès lors que leur survie, physique et psychologique, se trouve menacée. A ce titre, l’intrigue vous réservera quelques surprises. Ils font preuve de cynisme, d’ironie, de tendresse et d’inattendu à l’instar de ce qu’on peut lire régulièrement chez Nothomb. L’auteur sait mener son lecteur et, ici, son spectateur à travers différents états d’âme avec un certain plaisir. Cette pièce fourmille de degrés de lecture et intriguera les amoureux de l’objet qu’est le livre.
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