C'est tout au moins de cette manière que le directeur de l'INAH, Alfonso De Maria y Campos s'est débarassée de Gloria Artís, en dépit de lettres de soutien de nombreux collègues mexicains et d'institutions étrangères qui ont insisté sur son aide précieuse pour la réalisation de projets archéologiques conjoints.
Je ne veux pas faire de politique mais il est vrai que les motifs de la destitution de Mme Artis de la Coordination National d'Archéologie peuvent paraitre fallacieux, si les paroles rapportées par le journaliste de la Jornada sont correctes. M. De Maria y Campos aurait expliqué sa décision par la "rénovation et le changement générationnel", "l'importance d'une structure efficace et articulée" ou encore par "la lutte contre les chèferies". Il va sans dire que l'argument du jeunisme est peu élégant ou celui de la lutte des chefs est aussi pleutre que son auteur.
Après l'affaire du "son et lumière" de Teotihuacan, au début de l'année, M. De Maria y Campos a encore perdu une occasion de se taire et montre, si besoin est, sa volonté (ou celle du Président Calderon) de mettre l'Institut à sa botte, sans tenir compte du travail colossal que la majeure partie des archéologues, anthropologues ou autres restaurateurs réalisent dans des conditions souvent délicates. Il aurait été plus approprié que M. De Maria y Campos s'occupât de demander une enveloppe budgétaire plus important pour permettre la restauration et l'entretien des zones archéologiques ouvertes au publi. Au lieu de cela, il effectue un travail de nettoyage dans lequel il pourrait s'inclure.
Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet. Je vous recommande la lecture de cet article, disponible en cliquant sur le titre de cette note. On notera encore le manque de transparence de l'INAH qui n'a publié aucune déclaration sur ce sujet sur sa page internet. D'ailleurs toutes les pages contenant des informations et des photos de Gloria Artis sur la page du CNCA ou de l'INAH ont été soigneusement effacées.
Je ne veux pas faire de politique mais il est vrai que les motifs de la destitution de Mme Artis de la Coordination National d'Archéologie peuvent paraitre fallacieux, si les paroles rapportées par le journaliste de la Jornada sont correctes. M. De Maria y Campos aurait expliqué sa décision par la "rénovation et le changement générationnel", "l'importance d'une structure efficace et articulée" ou encore par "la lutte contre les chèferies". Il va sans dire que l'argument du jeunisme est peu élégant ou celui de la lutte des chefs est aussi pleutre que son auteur.
Après l'affaire du "son et lumière" de Teotihuacan, au début de l'année, M. De Maria y Campos a encore perdu une occasion de se taire et montre, si besoin est, sa volonté (ou celle du Président Calderon) de mettre l'Institut à sa botte, sans tenir compte du travail colossal que la majeure partie des archéologues, anthropologues ou autres restaurateurs réalisent dans des conditions souvent délicates. Il aurait été plus approprié que M. De Maria y Campos s'occupât de demander une enveloppe budgétaire plus important pour permettre la restauration et l'entretien des zones archéologiques ouvertes au publi. Au lieu de cela, il effectue un travail de nettoyage dans lequel il pourrait s'inclure.
Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet. Je vous recommande la lecture de cet article, disponible en cliquant sur le titre de cette note. On notera encore le manque de transparence de l'INAH qui n'a publié aucune déclaration sur ce sujet sur sa page internet. D'ailleurs toutes les pages contenant des informations et des photos de Gloria Artis sur la page du CNCA ou de l'INAH ont été soigneusement effacées.
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