Accéder au contenu principal

Virée comme une malpropre...

C'est tout au moins de cette manière que le directeur de l'INAH, Alfonso De Maria y Campos s'est débarassée de Gloria Artís, en dépit de lettres de soutien de nombreux collègues mexicains et d'institutions  étrangères qui ont insisté sur son aide précieuse pour la réalisation de projets archéologiques conjoints.

Je ne veux pas faire de politique mais il est vrai que les motifs de la destitution de Mme Artis de la Coordination National d'Archéologie peuvent paraitre fallacieux, si les paroles rapportées par le journaliste de la Jornada sont correctes. M. De Maria y Campos aurait expliqué sa décision par la "rénovation et le changement générationnel", "l'importance d'une structure efficace et articulée" ou encore par "la lutte contre les chèferies". Il va sans dire que l'argument du jeunisme est peu élégant ou celui de la lutte des chefs est aussi pleutre que son auteur.

Après l'affaire du "son et lumière" de Teotihuacan, au début de l'année, M. De Maria y Campos a encore perdu une occasion de se taire et montre, si besoin est, sa volonté (ou celle du Président Calderon) de mettre l'Institut à sa botte, sans tenir compte du travail colossal que la majeure partie des archéologues, anthropologues ou autres restaurateurs réalisent dans des conditions souvent délicates. Il aurait été plus approprié que M. De Maria y Campos s'occupât de demander une enveloppe budgétaire plus important pour permettre la restauration et l'entretien des zones archéologiques ouvertes au publi. Au lieu de cela, il effectue un travail de nettoyage dans lequel il pourrait s'inclure.

Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet. Je vous recommande la lecture de cet article, disponible en cliquant sur le titre de cette note. On notera encore le manque de transparence de l'INAH qui n'a publié aucune déclaration sur ce sujet sur sa page internet. D'ailleurs toutes les pages contenant des informations et des photos de Gloria Artis sur la page du CNCA ou de l'INAH ont été soigneusement effacées.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].