Accéder au contenu principal

Interview d'Eric Taladoire dans le Point

Le magazine français Le Point a récemment proposé un entretien avec Eric Taladoire, archéologue mayiste et spécialiste du jeu de balle mésoaméricain. L'objet de cet échange n'avait rien à voir avec les fouilles qui peuvent avoir lieu actuellement au Mexique. Il s'agit plutôt de mettre les points sur les i en dénonçant les abus et les escrocs de la pseudo-science sur le monument d'El Tortuguero et la fameuse prophétie de fin du monde.

Ce qui frappe dans les propos de Taladoire, c'est le peu de cas que les Mayas modernes font des annonces présentées dans certains textes coloniaux et des interprétations alarmistes proposés par des imposteurs de l'autre côté de l'Atlantique. Comme l'explique bien l'archéologue français, les arguments et les éléments utilisés par ces pseudo-scientifiques sont peu nombreux et mal ou surinterprétés.

On ne peut que regretter que l'attitude des médias traditionnels, plus intéressés par le brouhaha des charlatants, que par le travail des spécialistes. L'unique mérite de cet article est de proposer le point de vue d'un spécialiste français et de faire taire les Cassandre qui ont beau de jouer avec la crédulité des gens.

Nous vous laissons juger de vous-même de la position d'Eric Taladoire, sachant qu'elle est partagée par une très large majorité voir la totalité de la communauté scientifique mayiste.

Commentaires

artemus a dit…
On pourrait penser que Monsieur Taladoire est du genre technicien castrateur, froid et incapable de faire rêver. En fait c'est bien tout le contraire. Ce passionné, que j'ai eu le plaisir d'entendre en conférence à la semaine du Mexique, a parfois quelque chose de R.L.Stevenson...
Unknown a dit…
Connaissant Eric Taladoire depuis une décennie, je ne peux qu'abonder dans votre analyse. C'est un chercheur et un vulgarisateur passionné. Il a réussi transmettre cette passion à de nombreuses générations de chercheurs et d'etudiants depuis plusieurs décennies

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].