L'archéologie a toujours eu une image caricaturale et pleine de stéréotypes dans le monde du cinéma. Les exemples abondent : combien des archéologues depuis les années 1980 ne sont pas directement identifiés au pilleur qu'est Indiana Jones ? Ce référent culturel impropre ne date pas d'aujourd'hui si on considère la production cinématographique mexicaine dans le hors-série de la revue Arqueología mexicana.
Il suffit de parcourir la filmographie et la bibliographie à la fin de la publication pour se rendre compte du sérieux avec lequel Enrique Vela a préparé cette publication. En Europe, la production cinématographique mexicaine se résume souvent à son âge d'or situé dans les années 40 et 50, avec des figures aussi importantes que Maria Felix (qui a d'ailleurs vécu en France) ou Pedro Armendariz. Depuis une douzaine d'années, la production mexicaine reste marginale sur les écrans mondiaux, souvent limitée à une diffusion dans les salles d'art et essai avec des réalisateurs qui remportent des prix parfois prestigieux. On pensera notamment, entre autres, à Alfonso Cuaron ou à Alejandro Iñarritú.
L'objectif de ce hors-série est d'explorer la manière dont l'archéologie et le patrimoine préhispanique ont été exploités par le septième art mexicain. Comme le dit pertinemment Vela, il s'agissait de :
Il faut remonter à 1917 pour trouver trace du premier film Tepeyac présentant les apparitions miraculeuses de la Vierge de Guadalupe a Saint Juan Diego. L'année suivante, une autre figure importante de la culture populaire mexicaine, Cuauhtemoc, fait son apparition sur le grand écran, encore muet. Avec le temps, on retrouvera l'archéologie mexicaine présente dans des films de catcheurs, d'action, de terreur, de comédie.
Si vous êtes cinéphile, ou mexicanophile ou amateur d'archeólogie. ce hors-série nous plaira sans nul doute.
Il suffit de parcourir la filmographie et la bibliographie à la fin de la publication pour se rendre compte du sérieux avec lequel Enrique Vela a préparé cette publication. En Europe, la production cinématographique mexicaine se résume souvent à son âge d'or situé dans les années 40 et 50, avec des figures aussi importantes que Maria Felix (qui a d'ailleurs vécu en France) ou Pedro Armendariz. Depuis une douzaine d'années, la production mexicaine reste marginale sur les écrans mondiaux, souvent limitée à une diffusion dans les salles d'art et essai avec des réalisateurs qui remportent des prix parfois prestigieux. On pensera notamment, entre autres, à Alfonso Cuaron ou à Alejandro Iñarritú.
L'objectif de ce hors-série est d'explorer la manière dont l'archéologie et le patrimoine préhispanique ont été exploités par le septième art mexicain. Comme le dit pertinemment Vela, il s'agissait de :
signaler l'existence d'une source d'information de premier ordre pour l'analyse du rôle de notre histoire ancienne dans l'actualité et celui de l'archéologie dans l'imaginaire collectif.Le choix de critères limitant le catalogue de l'analyse reste volontairement ouvert et restreint à la fois. Les films présentés ont au moins pour caractéristiques un aspect de l'histoire préhispanique (scénaristique ou contextuel) et l'intégration de l'archéologie comme élément partiel ou fondamental de la trame. Une distinction naturelle se fait naturellement entre films historiques et fictions. Les documentaires et longs-métrages ayant pour sujet les peuples originaires sont traités séparément.
Il faut remonter à 1917 pour trouver trace du premier film Tepeyac présentant les apparitions miraculeuses de la Vierge de Guadalupe a Saint Juan Diego. L'année suivante, une autre figure importante de la culture populaire mexicaine, Cuauhtemoc, fait son apparition sur le grand écran, encore muet. Avec le temps, on retrouvera l'archéologie mexicaine présente dans des films de catcheurs, d'action, de terreur, de comédie.
Si vous êtes cinéphile, ou mexicanophile ou amateur d'archeólogie. ce hors-série nous plaira sans nul doute.
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