Accéder au contenu principal

Discutamos 72 - La idea de la muerte mexicana

Une des particularités de la culture est son rapport avec la mort. A la différence de notre conception européano-judéo-chrétienne, les Mexicains ont hérité d'une perception différente (préhispanique) de la mort qui s'est accomodé de l'évangélisation. Ce débat, modéré par Claudio Lomnitz, confronte les opinions de l'anthropologue Dora Sierra Carrillo, Juan Gregorio Regino et de l'archéologue Eduardo Matos Moctezuma. Il fut diffusé la première fois le 12 juillet 2010 sur CanalOnce IPN et rediffusé le 15 juillet 2010 sur TVUNAM.


On peut retenir la réflexion de Juan Gregorio Regino sur l'existence d'idéeS mexicaineS de la mort. Selon Matos Moctezuma, la Révolution mexicaine s'est tourné sur une vision aztécocentriste. Pour l'anthropologue Dora Sierra Carrillo, l'Indépendance mexicaine et la Révolution mexicaine sont des exemples du besoin de sauver le passé glorieux préhispanique mais d'ignorer le présent préoccupant, comme le fait également Porfirio Diaz en son temps. Elle insiste sur le fait que les traditions sont mieux conservées dans les provinces.

Bon visionnage en attendant vos commentaires sur ce blog ou sur Facebook !

Références bibliographiques :

MATOS MOCTEZUMA, Eduardo.
2000. Muerte a filo de la obsidiana. FCE, Mexico.

1986. Vida y Muerte en el Templo Mayor. Ediciones Oceano, Mexico, 143 p.

2005. Vida, pasion y muerte en Tenochtitlan. FCE, Mexico.

2007. « Quetzalcóatl y el mundo de los muertos ». In Isis y la Serpiente Emplumada. Egipto faraónico, Mexico prehispánico, UNESCO-Forum Universal de las Culturas Monterrey 2007, Monterrey, p. 166-175.

RAGOT, Nathalie.
2000. Les au-delàs aztèques. BAR international series. Paris monographs in American archaeology, Oxford.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir...

Des restes humains anciens découverts sur le site de la Morita, Nuevo León

Des archéologues ont mené des recherches dans la grotte préhistorique La Morita II, à Nuevo León, lors de la phase II et III de la saison de fouilles 2023-2024. Ils ont découvert des restes humains datant de 2 500 à 3 000 ans avant notre ère, accompagnés de fragments de vannerie, de textiles et de fibres, probablement issus du linceul qui les enveloppait.  Fouilles des phases II et III, La Morita, Nuevo León. Photo : Moisés Valadez, INAH. L'exploration, menée par l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH) et le Centre INAH Nuevo León, a également permis de trouver des ustensiles et des outils à usage domestique-rituel. Selon l'archéologue Moisés Valadez Moreno, les restes humains comprennent des phalanges, des métatarsiens, un cubitus, un humérus, plusieurs côtes et des dents, correspondant probablement à un bébé et deux adolescents en raison de la présence d'os de petite taille. Il est probable que les restes aient été délibérément démembrés et d...

Inauguration de l'exposition Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor de Tenochtitlan

En 1958, un maçon visita l'ancien Musée national de la ville de Mexico pour faire don d'un masque préhispanique en bois qu'il avait trouvé lors d'un chantier dans le quartier de La Merced. Cependant, en retirant l'argile qui le recouvrait, le masque se brisa en deux et se désintégra complètement en raison de la perte d'humidité. Cette anecdote a été mentionnée par le directeur du Projet Templo Mayor (PTM), Leonardo López Luján, lors de l'inauguration de l'exposition "Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor". Inauguration de l'exposition Insignias de los Dioses. Photo : Luis Gerardo Peña Torres, INAH. L'exposition temporaire a lieu au Musée du Templo Mayor à Mexico. Elle présente 145 pièces archéologiques qui illustrent les avancées de la conservation en ce qui concerne le bois d'origine archéologique. En 2008, la restauratrice Alejandra Alonso Olvera a introduit une technique japonaise consistant à remplacer progressiv...