Une équipe mexicano-allemande a fait une découverte apparemment peu importante mais qui apporte de nombreuses informations sur la vie quotidienne des habitants de Uxul. Ce site situé dans la jungle yucatèque, au sud-ouest de Calakmul et au nord d'El Mirador, avait été découvert en 1934 et baptisé ainsi par Karl Ruppert et John Denison, chercheurs de la Carnegie Institution of Washington.
Uxul, traduction yucatèque d' "à la fin", est seulement accessible par des chemins de traverse cachés dans la Biosphère de Calakmul dans l'état du Campeche. C'est d'ailleurs ce qui le protège du flot des touristes et certainement pas des pilleurs. Car, depuis les visites de Ruppert, le site a passablement souffert des visites sans tact et aux conséquences désastreuses pour l'analyse de contextes. Cela n'a pas empêché Iken Paap, co-directeur du Projet Uxul avec Nikolaï Grube (Université de Bonn) et Antonio Benavides Castillo, de cartographier le site depuis 2009 avant d'entreprendre des fouilles à Uxul (voir la galerie pour la saison 2010).
D'ailleurs son équipe a découvert l'existence de deux réservoirs d'eau d'un volume approchant les 100 mètres cube. Ce genre d'infrastructures existe également dans d'autres sites. Selon les déclarations faites par Paap dans un article sur le site eukalaert, elles avaient la même fonction que nos châteaux d'eau : elles servaient à garder l'eau potable, notamment pendant la saison sèche. Ce sont ainsi deux mille personnes qui pouvaient survivre pendant trois mois, sans pluie.
L'exploration de ces réservoirs a permis de retrouver des restes de plateaux en céramiques. D'autres tessons ont permis d'établir que les premiers foyers ont été établis à Uxul dès le Préclassique. Les études épigraphiques y font référence sous un autre nom et rapportent la soumission de la ville à Calakmul, située seulement à 32 kilomètres.
Grube révèle que tout reste à faire à Uxul mais que les travaux ont déjà apportés des résultats plus que prometteurs : des tombes intactes ont pu être localisées et feront partie d'une étude pluridisciplinaire pour tenter de rétablir l'histoire et la vie quotidienne de la ville.
A suivre en espagnol ou en allemand sur le site internet du projet !
Références bibliographiques :
Uxul, traduction yucatèque d' "à la fin", est seulement accessible par des chemins de traverse cachés dans la Biosphère de Calakmul dans l'état du Campeche. C'est d'ailleurs ce qui le protège du flot des touristes et certainement pas des pilleurs. Car, depuis les visites de Ruppert, le site a passablement souffert des visites sans tact et aux conséquences désastreuses pour l'analyse de contextes. Cela n'a pas empêché Iken Paap, co-directeur du Projet Uxul avec Nikolaï Grube (Université de Bonn) et Antonio Benavides Castillo, de cartographier le site depuis 2009 avant d'entreprendre des fouilles à Uxul (voir la galerie pour la saison 2010).
D'ailleurs son équipe a découvert l'existence de deux réservoirs d'eau d'un volume approchant les 100 mètres cube. Ce genre d'infrastructures existe également dans d'autres sites. Selon les déclarations faites par Paap dans un article sur le site eukalaert, elles avaient la même fonction que nos châteaux d'eau : elles servaient à garder l'eau potable, notamment pendant la saison sèche. Ce sont ainsi deux mille personnes qui pouvaient survivre pendant trois mois, sans pluie.
L'exploration de ces réservoirs a permis de retrouver des restes de plateaux en céramiques. D'autres tessons ont permis d'établir que les premiers foyers ont été établis à Uxul dès le Préclassique. Les études épigraphiques y font référence sous un autre nom et rapportent la soumission de la ville à Calakmul, située seulement à 32 kilomètres.
Grube révèle que tout reste à faire à Uxul mais que les travaux ont déjà apportés des résultats plus que prometteurs : des tombes intactes ont pu être localisées et feront partie d'une étude pluridisciplinaire pour tenter de rétablir l'histoire et la vie quotidienne de la ville.
A suivre en espagnol ou en allemand sur le site internet du projet !
Références bibliographiques :
- Grube, Nikolai. 2005. "Toponyms, emblem glyphs, and the political geography of southern Campeche". Anthropological Notebooks, 11/1, p. 87-100.
- Rapport 2009 (en espagnol)
- Rapport 2007
- Rapport 2006
- Description du site par Ruppert et Denison (1943).
Commentaires