C'est l'un des projets archéologiques dont on parle beaucoup au Quintana Roo. Si Dzibanché est également sous les feux de la rampe mais pour des raisons politico-économico-électoraliste, Noh Kah est l'objet d'un bulletin sur le site de l'INAH.
Depuis deux ans, une équipe d'archéologues, d'étudiants de l'ENAH et de villageois dirigée par Javier López Camacho effectuent des parcours de reconnaissance à partir des restes d'un édifice surnommé El Paredón par les habitants du lieu-dit Botes-Roviroa. Noh Kah, "Grande ville" en maya, est situé près de la rivière Hondo, à la frontière avec le Bélize.
El Paredón a donc servi de point de départ à l'équipe de chercheurs. Son style architectural appartient cependant à la seconde apogée du site. Dès le Classique ancien, entre 250 et 600 de notre ère, Noh Kah occupait une position encore à déterminer dans le royaume Kaan ou Tête de serpent qui avait sa capitale à Dzibanché, également en cours de fouilles. Après son transfert à Calakmul (actuellement au Campeche), futur vainqueur de Tikal, le royaume de Kaan conserva une grande influence sur les territoires qu'il occupait. Noh Kah connut une seconde phase importante de construction entre 600 et 800 avec une importante influence Río Bec.
Après des résultats moyens par prospection aérienne, c'est tout un travail au sol avec station totale qui a permis d'effectuer un relevé topographique d'un site qui pour l'heure compte six groupes de constructions éloignées entre elles de 0,5 à 3 kms. Le cœur du site est formé par les groupes El Corozal, El Pich, El Pocito y el Paredón (ill.1).
El Corozal servait de point de ravitaillement en eau pour tout le site. El Pich (ill. 2) comporte un monticule de 100 m de long et 3 ensembles d'habitations construite autour d'une cour. Chacun disposait également une structure d'hauteur plus importante. El Veinte était une plateforme pyramide construite sur la colline la plus haute et regardant directement sur le cœur du site.
Depuis deux ans, une équipe d'archéologues, d'étudiants de l'ENAH et de villageois dirigée par Javier López Camacho effectuent des parcours de reconnaissance à partir des restes d'un édifice surnommé El Paredón par les habitants du lieu-dit Botes-Roviroa. Noh Kah, "Grande ville" en maya, est situé près de la rivière Hondo, à la frontière avec le Bélize.
El Paredón a donc servi de point de départ à l'équipe de chercheurs. Son style architectural appartient cependant à la seconde apogée du site. Dès le Classique ancien, entre 250 et 600 de notre ère, Noh Kah occupait une position encore à déterminer dans le royaume Kaan ou Tête de serpent qui avait sa capitale à Dzibanché, également en cours de fouilles. Après son transfert à Calakmul (actuellement au Campeche), futur vainqueur de Tikal, le royaume de Kaan conserva une grande influence sur les territoires qu'il occupait. Noh Kah connut une seconde phase importante de construction entre 600 et 800 avec une importante influence Río Bec.
Après des résultats moyens par prospection aérienne, c'est tout un travail au sol avec station totale qui a permis d'effectuer un relevé topographique d'un site qui pour l'heure compte six groupes de constructions éloignées entre elles de 0,5 à 3 kms. Le cœur du site est formé par les groupes El Corozal, El Pich, El Pocito y el Paredón (ill.1).
Ill. 1. Photographie aérienne du site de Noh Kah.
Crédit photo : Proyecto Noh Kah/INAH.
El Corozal servait de point de ravitaillement en eau pour tout le site. El Pich (ill. 2) comporte un monticule de 100 m de long et 3 ensembles d'habitations construite autour d'une cour. Chacun disposait également une structure d'hauteur plus importante. El Veinte était une plateforme pyramide construite sur la colline la plus haute et regardant directement sur le cœur du site.
Ill. 2. Relevé topographique du groupe El Pich, Noh Kah, Quintana Roo.
Crédit : Proyecto Noh Kah/INAH.
Pour en savoir plus, on peut consulter le diaporama proposé par l'INAH.
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