Il y a deux jours, je m'apprêtais à sortir de ma prépa pour rentrer tranquillement à la maison. Le soleil dardait ses rayons puissants, chauds et lumineux (comme d'habitude en fait depuis quelques semaines). Le ciel était clair, quelques duvets nuageux à peine. Et puis ploc! Une goutte vient de s'écraser sur mon front... Re ploc! une autre goutte vient mouiller ma veste en jean... Curieux?! L'arrosage automatique sans doute... Les plocs commencent à se succéder à toute vitesse sur mon visage et mes vêtements. Je n'y comprends rien. "Toute la pluie tombe sur moi" pour reprendre un vieux standard de Sacha Distel. Débute alors une promenade surréaliste : j'ouvre mon parapluie sous une pluie battante et je garde mes lunettes de soleil pour me protéger de la lumière brûlante. A bien regarder, le Cerro de la Silla en face n'est pas recouvert par un chapeau de nuages. En me retournant, je vois bien un nuage mais sa couleur et sa transparence ne laissait pas penser qu'il verserait ses larmes rafraîchissantes.
In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic, nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir...
Commentaires
Sinon,par chez moi il y a plusieurs proverbes quand cela se passe.:D