Avant toute chose, veuillez regarder la vidéo suivante et observez bien.
Le Proyecto Tlalocan, dont nous nous sommes fait l'écho il y a quelques semaines, a signalé des avancées significatives avec les premiers tours de roue de Tlaloque 1, un petit robot conçu à l'Instituto Politecnico Nacional. C'est la première fois qu'une petite machine de ce type est utilisé en contexte archéologique au Mexique (la deuxième fois dans le monde après une exploration identique en Egypte il y a une dizaine d'années). Au-delà de la petite prouesse technologique réalisée par l'IPN, les premières images de Tlaloque ont, toutes proportions gardées, un impact aussi fort que celles des robots téléguidés qui nous ont envoyé des photos de paysage martiens il y a quelques années.
Le Proyecto Tlalocan, dont nous nous sommes fait l'écho il y a quelques semaines, a signalé des avancées significatives avec les premiers tours de roue de Tlaloque 1, un petit robot conçu à l'Instituto Politecnico Nacional. C'est la première fois qu'une petite machine de ce type est utilisé en contexte archéologique au Mexique (la deuxième fois dans le monde après une exploration identique en Egypte il y a une dizaine d'années). Au-delà de la petite prouesse technologique réalisée par l'IPN, les premières images de Tlaloque ont, toutes proportions gardées, un impact aussi fort que celles des robots téléguidés qui nous ont envoyé des photos de paysage martiens il y a quelques années.
Le robot Tlaloque 1 explorant le tunnel sous la Ciudadela, Teotihuacan.
Photo INAH, disponible le 11 novembre 2010 sur http://goo.gl/9rXJH .
Pourquoi ? D'abord parce que l'hypothèse de l'archéologue Sergio Gomez d'un tunnel creusé par les mains d'hommes il y a 1800 ans a tendance à se vérifier : les traces d'outils utilisés à cet effet sont parfaitement visibles. Le tunnel a été délibérément rempli pour sceller l'accès vers trois chambres qui, jusqu'à maintenant, n'a pas révélé d'enterrements de dirigeants teotihuacains, comme le suppose Gomez. Ensuite parce que le parcours réalisé par Tlaloque 1 a mis en évidence la présence de blocs de pierres massifs et très probablement sculptés. Enfin parce que l'interstice de 25 cm de hauteur où s'est glissé le robot pourra probablement être agrandi pour permettre le passage de chercheurs, la voûte de la galerie semblant suffisamment stable. Gomez a clairement indiqué que ce sera la prochaine tâche de son équipe lors des prochaines semaines.
Une note et un petit diaporama sont disponibles sur le site de l'INAH. Nous continuerons à vous informer de la suite des explorations du tunnel.
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