Alors des articles de presse locale s'inquiètent de la détérioriation que connaissent plusieurs sites archéologiques méridianos, l'INAH annonce avec une certaine fierté la récente découverte de neuf nouveaux sites dans la banlieue de la capitale yucatèque qui s'appelait T'ho lorsque les Espagnols ont conquis les lieux. Situés dans la municipalité de Sitpach, Oxmul, Polok Ceh, Cuzam, Chan Much, Nichak, Tzakan y Chankiuik les archéologues du PARME (Proyecto Arqueológico Región Mérida), couvrent un territoire de 1000 ha, placés sous la protection du centre INAH-Yucatán.
Mais Luis Raúl Pantoja Díaz, coordinateur du PARME, a fait une annonce qui va changer la chronologie de l'occupation de la région. Jusqu'à présent, on pensait que les plus anciennes populations s'étaient établis vers le Classique ancien, si on en croit notamment les fouilles de Dzibilchaltun. Or le site d'Oxmul semble indiquer une présence dès les Préclassique, vers 400 avant notre ère. Plusieurs éléments semblent corroborer cette hypothèse : 75 personnes y ont été enterrés avec des vaisselles polychromes.
On peut regretter l'autosatisfaction permanente qui régit parfois les autorités de l'INAH et les rédacteurs des bulletins disponibles sur le site officiel de cette vénérable institution. Le bulletin de l'INAH met en avant les réserves écologiques qui furent créés après des fouilles entreprises en 2004 et 3006 du côté de San Pedro Cholul. Mais il omet volontaire les traces flagrantes de dégradations ou de destructions subies par les édifices, abandonnés à leur propre sort. Si la découverte de nouveaux sites est toujours une bonne chose, il est néanmoins vital d'assurer leur pérennité.
Fouilles du PARME autour de Mérida.
Photo disponible le 21/05/2011 sur :
On peut regretter l'autosatisfaction permanente qui régit parfois les autorités de l'INAH et les rédacteurs des bulletins disponibles sur le site officiel de cette vénérable institution. Le bulletin de l'INAH met en avant les réserves écologiques qui furent créés après des fouilles entreprises en 2004 et 3006 du côté de San Pedro Cholul. Mais il omet volontaire les traces flagrantes de dégradations ou de destructions subies par les édifices, abandonnés à leur propre sort. Si la découverte de nouveaux sites est toujours une bonne chose, il est néanmoins vital d'assurer leur pérennité.

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