Voici une page comme on en aimerait en voir plus souvent. Le projet archéologique Xóclan fait partie d'une série de recherches plus vaste sur la présence de vestiges préhispaniques sous la ville moderne de Merida. C'est d'ailleurs la municipalité de Merida qui héberge la page internet du projet Xóclan. L'Universitat de Barcelona et la Universidad Autónoma De Yucatán sont les institutions scientifiques qui fournissent les moyens humains pour les fouilles et restauration entreprises. Parmi les archéologues ayant participé à ce projet figure Josep Ligorred qui fut récemment notre invité dans Raíces le 28 mai dernier.
Xóclan est situé à l'ouest de la ville mais est entouré par de nombreux lotissements modernes qui mettaient en danger sa préservation. Grâce à leurs prospections, les archéologues ont pu retrouver deux zones. L'une d'entre elles est composée de deux monticules et d'une sacbé, ces chemins qui pouvaient relier des villes parfois éloignées de dizaines de kilomètres. L'autre zone est plus vaste et comporte plusieurs édicules. Dès 1977, le chercheur allemand Peter Schmidt avait localisé une structure longue de cinq mètres dont plusieurs blocs étaient sculptés dans le style Puuc.
Afficher Zones archéologiques présentées sur Mexique Ancien sur une carte plus grande
Ce qui frappe surtout le visiteur du site, c'est la quantité et la diversité des documents mis à complète disposition du public. On peut ainsi télécharger plans, rapport de fouilles et une bibliographie très complète.
Seul bémol dans toutes ces belles intentions, l'annonce il y a quelques semaines de l'état avancé de détérioration de plusieurs de ces parcs écologico-archéologiques... Ni l'INAH, ni la municipalité ne sont pressés pour communiquer sur ce problème latent qui menacent d'autres zones récemment fouillées, restaurées et ouvertes au public.
Xóclan est situé à l'ouest de la ville mais est entouré par de nombreux lotissements modernes qui mettaient en danger sa préservation. Grâce à leurs prospections, les archéologues ont pu retrouver deux zones. L'une d'entre elles est composée de deux monticules et d'une sacbé, ces chemins qui pouvaient relier des villes parfois éloignées de dizaines de kilomètres. L'autre zone est plus vaste et comporte plusieurs édicules. Dès 1977, le chercheur allemand Peter Schmidt avait localisé une structure longue de cinq mètres dont plusieurs blocs étaient sculptés dans le style Puuc.
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Ce qui frappe surtout le visiteur du site, c'est la quantité et la diversité des documents mis à complète disposition du public. On peut ainsi télécharger plans, rapport de fouilles et une bibliographie très complète.
Seul bémol dans toutes ces belles intentions, l'annonce il y a quelques semaines de l'état avancé de détérioration de plusieurs de ces parcs écologico-archéologiques... Ni l'INAH, ni la municipalité ne sont pressés pour communiquer sur ce problème latent qui menacent d'autres zones récemment fouillées, restaurées et ouvertes au public.
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