C'est bien connu : les centre-villes sont souvent de vraies mines d'informations pour les archéologues. Après Mérida qui révèle son ancien passé (voir notre note du 4 décembre), c'est désormais Puebla, capitale de l'état mexicain homonyme qui redécouvre son très lointain passé.
Sous la Casa del Mendrugo, édifice religieux construit pendant la Colonie et utilisé comme bureau de perception par les Jésuites, les archéologues de l'INAH dirigés par Arnulfo Allende ont fait une découverte qui redéfinit la chronologie de l'occupation de cette ville à l'époque préhispanique. Une série de 49 pièces en céramique datées entre les XVIe et XVIIIe siècles a été mise au jour dans la cour centrale de l'édifice. Sous l'un des coins de cette cour, les archéologues ont dégagés plusieurs pavements successifs remontant jusqu'au XVIe siècles.
En creusant plus profondément, un mur de contention préhispanique (probablement d'une ancienne maison) est apparu. A côté de ce dernier les archéologues ont dégagé un pavement de pierres calcaires taillées et cimentées par de la boue. C'est sous ce sol que se trouvaient 26 objets en céramiques noires et blanches et les restes de deux individus.
Le squelette le plus complet est celui d'une femme âgée d'environ 55 ans. Il semblerait que certaines côtes aient été fracturées plus récemment, probablement par les mêmes jésuites qui édifièrent le bâtiment coloniale. Le second dont seul le crâne, les clavicules et les humérus ont été exhumés appartient à un homme. Des analyses ADN seront effectuées sur une molaire afin de déterminer le groupe ethnique des individus.
Sous la Casa del Mendrugo, édifice religieux construit pendant la Colonie et utilisé comme bureau de perception par les Jésuites, les archéologues de l'INAH dirigés par Arnulfo Allende ont fait une découverte qui redéfinit la chronologie de l'occupation de cette ville à l'époque préhispanique. Une série de 49 pièces en céramique datées entre les XVIe et XVIIIe siècles a été mise au jour dans la cour centrale de l'édifice. Sous l'un des coins de cette cour, les archéologues ont dégagés plusieurs pavements successifs remontant jusqu'au XVIe siècles.
En creusant plus profondément, un mur de contention préhispanique (probablement d'une ancienne maison) est apparu. A côté de ce dernier les archéologues ont dégagé un pavement de pierres calcaires taillées et cimentées par de la boue. C'est sous ce sol que se trouvaient 26 objets en céramiques noires et blanches et les restes de deux individus.
Le squelette le plus complet est celui d'une femme âgée d'environ 55 ans. Il semblerait que certaines côtes aient été fracturées plus récemment, probablement par les mêmes jésuites qui édifièrent le bâtiment coloniale. Le second dont seul le crâne, les clavicules et les humérus ont été exhumés appartient à un homme. Des analyses ADN seront effectuées sur une molaire afin de déterminer le groupe ethnique des individus.
Crâne de l'enterreent de la Casa del Mendrugo, Puebla.
Préclassique moyen.
Photo de Melitón Tapia-INAH disponible le 6/12/2011 sur :
Les datations du Préclassique ancien et moyen (entre 1500 et 1200 avant notre ère) ont pu être corroborées par la présence d'une offrande placée à l'intérieur d'une jarre en céramique orange. Elle contient une série de 35 objets : des figurines anthropomorphes de 15 à 18 cm de hauteur et des pectoraux en pierre verte, deux petits miroirs complet et les fragments d'un troisième en magnétite, d'autres figurines féminines incomplètes en céramique, des pectoraux en coquillage, un noyau d'obsidienne noire pour fabriquer des lamelles.
Figurines en pierre verte, style olmèque, Préclassique ancien et moyen.
Casa del Mendrugo, Puebla.
Photo de Melitón Tapia-INAH, disponible le 6/12/2011 sur :
http://inah.gob.mx/images/stories/Multimedia/Fotogalerias/2011/Diciembre/cultura_madre/demo/img/foto2.jpg.
Photo de Melitón Tapia-INAH, disponible le 6/12/2011 sur :
http://inah.gob.mx/images/stories/Multimedia/Fotogalerias/2011/Diciembre/cultura_madre/demo/img/foto2.jpg.
Bibliographie complémentaire.
Paillés Hernández. M. 2003. Proyecto Arqueológico Las Bocas, Puebla. FAMSI. Disponible en ligne le 6/12/2011 sur : http://www.famsi.org/reports/99041es/index.html .
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