Il est certaines recherches qui apparemment n'attirent pas nécessairement le regard des médias, comme la découverte d'un nouveau site archéologique ou d'un enterrement de dignitaires. Pourtant le travail entrepris il y a un an et demi par Francisca Zalaquett, chercheuse du Centre d'Études Mayas de l'UNAM, et Federica Sodi Miranda, archéologue du Centro INAH-Yucatan, a commencé à donner des résultats surprenants.
Leur corpus d'études, partagé entre le MNA, le Palacio Cantón à Mérida, le Fort San Miguel, à Campeche, les réserves de Chichen Itza et Calakmul, et celles de l'Universidad Autónoma de Yucatán a été analysé à 90%. Ce corpus comporte pas moins de 125 instruments pour la seule salle maya. L'INAH s'est fendue d'une longue note qui nous a servi pour la rédaction de la publication d'aujourd'hui.
Les deux spécialistes ont entrepris d'étudier les instruments de musique présents et surtout d'en jouer pour dépasser le simple cadre de l'analyse archéologique. Si riche que ce soit la taxonomie des instruments mayas (idiophones, membranophones, aérophones) faite de bois, de céramique, de carapaces de tortues, de coquillages, etc., elle ne prend sa pleine mesure qu'à travers une expérimentation dont l'objectif est d'établir des "patrons sonores ayant un signifié en rapport avec le contexte social ou certains moments importants de la vie". On jouait d'un instrument pour un rite agricole, pour un cérémonie funèbre, pour une intronisation, une demande de pluies, une chasse. Pour ce faire, certains musiciens professionnels ont été appelés à la rescousse afin de jouer les instruments les mieux conservées dans une cabine insonorisée.
Les enregistrements effectués sont ainsi répartis par combinaison, ton et échelles. L'article mentionne le cas d'une flûte triple maya du MNA qui compte pas moins de 600 combinaisons, alors que des ocarinas plus simples en compte huit ou neuf et des sifflets jusqu'à quatre ! Un second enseignement apporté par cette étude est l'identification de rangs entre demi-tons et tons qui donnent une vision plus complexe de la composition musicale chez les Mayas.
Zalaquett et Sodi ont pour objectif d’étendre leur étude aux 200 instruments de la salle Côte du Golfe et aux 40 de la salle Mexica du MNA.
Pour compléter cette note, nous vous recommander de consulter la publication suivante sur les études archéoacoustiques effectuées sur plusieurs sites mayas :
Garza, C., Médina, A., Padilla, P., Ramos A. y Zalaquett, F.
2008. "Arqueoacústica maya: la necesidad del estudio sistemático de efectos acústicos en sitios arqueológicos". Estudios de Cultura Maya, 32, p. 63-87. Mexico : Instituto de Investigaciones Estéticas-Universidad Nacional Autonóma de México. Consulté le 15/12/2011 sur http://www.iifl.unam.mx/html-docs/cult-maya/32/claragarza.pdf.
Leur corpus d'études, partagé entre le MNA, le Palacio Cantón à Mérida, le Fort San Miguel, à Campeche, les réserves de Chichen Itza et Calakmul, et celles de l'Universidad Autónoma de Yucatán a été analysé à 90%. Ce corpus comporte pas moins de 125 instruments pour la seule salle maya. L'INAH s'est fendue d'une longue note qui nous a servi pour la rédaction de la publication d'aujourd'hui.
Les deux spécialistes ont entrepris d'étudier les instruments de musique présents et surtout d'en jouer pour dépasser le simple cadre de l'analyse archéologique. Si riche que ce soit la taxonomie des instruments mayas (idiophones, membranophones, aérophones) faite de bois, de céramique, de carapaces de tortues, de coquillages, etc., elle ne prend sa pleine mesure qu'à travers une expérimentation dont l'objectif est d'établir des "patrons sonores ayant un signifié en rapport avec le contexte social ou certains moments importants de la vie". On jouait d'un instrument pour un rite agricole, pour un cérémonie funèbre, pour une intronisation, une demande de pluies, une chasse. Pour ce faire, certains musiciens professionnels ont été appelés à la rescousse afin de jouer les instruments les mieux conservées dans une cabine insonorisée.
Les enregistrements effectués sont ainsi répartis par combinaison, ton et échelles. L'article mentionne le cas d'une flûte triple maya du MNA qui compte pas moins de 600 combinaisons, alors que des ocarinas plus simples en compte huit ou neuf et des sifflets jusqu'à quatre ! Un second enseignement apporté par cette étude est l'identification de rangs entre demi-tons et tons qui donnent une vision plus complexe de la composition musicale chez les Mayas.
Zalaquett et Sodi ont pour objectif d’étendre leur étude aux 200 instruments de la salle Côte du Golfe et aux 40 de la salle Mexica du MNA.
Pour compléter cette note, nous vous recommander de consulter la publication suivante sur les études archéoacoustiques effectuées sur plusieurs sites mayas :
Garza, C., Médina, A., Padilla, P., Ramos A. y Zalaquett, F.
2008. "Arqueoacústica maya: la necesidad del estudio sistemático de efectos acústicos en sitios arqueológicos". Estudios de Cultura Maya, 32, p. 63-87. Mexico : Instituto de Investigaciones Estéticas-Universidad Nacional Autonóma de México. Consulté le 15/12/2011 sur http://www.iifl.unam.mx/html-docs/cult-maya/32/claragarza.pdf.
Commentaires