Si vous n'êtes pas au courant, les Mexicains vont se déplacer aux urnes pour des élections générales le premier juillet prochain. On renouvellera maire, députés locaux et fédéraux, sénateurs et surtout le président. Il est bon de rappeler qu'au Mexique, on ne peut être réélu pour le même poste. Cette mesure démocratique héritée de la Révolution de 1910 et du slogan antiréelectioniste de Francisco Madero n'en demeure pas moins illusoire: nombreux sont ceux qui abandonnent leur poste quelques mois avant la fin de leur mandat pour se préparer à un nouveau scrutin pour un autre poste ou dans un autre état.
Il n'en reste pas moins intéressant de savoir comment se développeront les projets archéologiques en cours au Mexique dans les prochains mois. L'avenir ne s'annonce guère brillant. Contraint au blackout et à la neutralité, les dépendances gouvernementales tournent au ralenti depuis plusieurs semaines. Les cours et les expositions se raréfient. Les crédits pour les grands projets s'achèveront cette année: c'est notamment le cas du Projet Templo Mayor et des fouilles entreprises depuis 2006 à l'emplacement du monolithe de Tlaltecuhtli.
A son arrivée au pouvoir, le président Calderon avait promis l'ouverture de 12 nouveaux sites archéologiques pour 2012. Qu'en est-il ? S'il semblerait que cet objectif soit atteint, on peut être sceptique sur la volonté des quatre candidats pour la magistrature suprême mexicaine. Ni Enrique Peña Nieto (candidat centriste du Partido de la Revolución Institucional resté 70 ans au pouvoir jusqu'en 2000 et favori des sondages truqués de l'agence Mitofsky), ni Joséfina Vázquez Mota (candidate conservatrice du Partido Acción Nacional), ni Andrés Manuel López Obrador (candidat de gauche du Partido de la Revolución Democrática), ni Gabriel Quadri Torres (candidat du centre-gauche du parti Nueva Alianza) n'ont pris d'engagements ou même évoqué le problème de la conservation et de la protection du patrimoine historique et archéologique mexicain. De la même manière, ils se sont bien gardés d'évoqué l'avenir des différents ethnies qui peuplent le Mexique.
Dès lors que penser de ce vide culturel dans la campagne présidentielle mexicaine ? S'agit-il d'un manque d'intérêt pour le patrimoine et sa valorisation à échelle internationale ? S'agit-il d'un manque d'information sur les dangers que ce patrimoine court face aux ambitions d'un certain nombre de promoteurs et de politiciens véreux ?
Il n'en reste pas moins intéressant de savoir comment se développeront les projets archéologiques en cours au Mexique dans les prochains mois. L'avenir ne s'annonce guère brillant. Contraint au blackout et à la neutralité, les dépendances gouvernementales tournent au ralenti depuis plusieurs semaines. Les cours et les expositions se raréfient. Les crédits pour les grands projets s'achèveront cette année: c'est notamment le cas du Projet Templo Mayor et des fouilles entreprises depuis 2006 à l'emplacement du monolithe de Tlaltecuhtli.
A son arrivée au pouvoir, le président Calderon avait promis l'ouverture de 12 nouveaux sites archéologiques pour 2012. Qu'en est-il ? S'il semblerait que cet objectif soit atteint, on peut être sceptique sur la volonté des quatre candidats pour la magistrature suprême mexicaine. Ni Enrique Peña Nieto (candidat centriste du Partido de la Revolución Institucional resté 70 ans au pouvoir jusqu'en 2000 et favori des sondages truqués de l'agence Mitofsky), ni Joséfina Vázquez Mota (candidate conservatrice du Partido Acción Nacional), ni Andrés Manuel López Obrador (candidat de gauche du Partido de la Revolución Democrática), ni Gabriel Quadri Torres (candidat du centre-gauche du parti Nueva Alianza) n'ont pris d'engagements ou même évoqué le problème de la conservation et de la protection du patrimoine historique et archéologique mexicain. De la même manière, ils se sont bien gardés d'évoqué l'avenir des différents ethnies qui peuplent le Mexique.
Dès lors que penser de ce vide culturel dans la campagne présidentielle mexicaine ? S'agit-il d'un manque d'intérêt pour le patrimoine et sa valorisation à échelle internationale ? S'agit-il d'un manque d'information sur les dangers que ce patrimoine court face aux ambitions d'un certain nombre de promoteurs et de politiciens véreux ?
Commentaires