Accéder au contenu principal

Exposition Mayas: révélations d'un temps sans fin

Dans un mois, le Musée du Quai Branly accueillera l'exposition Mayas: révélations d'un temps sans fin. Proposée gratuitement et sans grand succès aux habitants de Mexico dans le cadre prestigieux du Palais National (l'équivalent de l'Élysée en France) en 2013, puis jusqu'en juillet dernier au Brésil, cette exposition bénéficiera d'un catalogue de premier ordre et sera visible au musée souhaité par l'ancien président Jacques Chirac jusqu'en février 2015. Commissaire de l'exposition créé au Mexique, Mercedes de la Garza, chercheuse à l'Université Nationale Autonome du Mexique, a choisi de nombreuses pièces placées sous la protection de l'INAH. Parmi elles, on retrouvera différents objets extraits de fouilles récentes dans toute la région maya.


En marge de cette exposition, le MQB proposera une série d'événements, de conférences, d'ateliers sur le thème, un an après avoir accueilli une autre exposition sur les Mayas. Du 8 au 10 octobre prochains, le GERM (Groupe d'Études et de Recherches sur les Mayas et la Mésoamérique, issu de l'UMR 7186) proposera un colloque international intitulé Mesure et texture du temps chez les Mayas : le dit, l'écrit et le vécu. Nous vous invitons à consulter le programme et à réserver votre place le plus vite possible si vous êtes intéressé(e). Coordonné par Fabienne de Pierrebourg, Anna Laban et Valentina Lapnarsky, ce colloque proposera une approche pluridiscplinaire (épigraphie, archéologie, linguistique, ethnographie, ethnohistoire...), ce colloque fait la part belle aux chercheurs français de l'UMR 8096 ArchAm et aux mayistes de l'UNAM. On regrettera pourtant que les archéologues de l'INAH, qui ont mis au jour bon nombre de pièces présentées dans l'exposition, ne figurent pas parmi les orateurs.

Le MQB et le gouvernement mexicain continuent de surfer sur la mode maya surgie au moment de l'avénement du nouveau baktun à la fin 2012, oubliant malheureusement un nombre incalculable de civilisations précolombiennes de grand intérêt scientifique, artistique et anthropologique.

Nous laisserons le soin à notre collègue Erik le Bras de nous concocter un compte-rendu dont il a le secret.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].