La presse mexicaine rapporte de manière extensive la découverte historique faite par une équipe d'archéologues du Centro INAH de Queretaro sur le site d'El Rosario. Parmi les archéologues concernés figurent Juan Carlos Saint Charles Zetina et Carlos Viramontes. Située sur la municipalité de San Juan del rio, la zone archéologique d'El Rosario est fouillée régulièrement depuis 1958. El Rosario a connu une longue occupation qui s'est achevée à l'Epiclassique (entre 750 et 900 après Jésus Christ).

Carte situant la zone d'El Rosario, retrouvé sur googlemaps le 12 juin 2009.
Pendant la campagne de fouilles réalisée de mars à mai de cette année, les archéologues ont fouillé le portail d'accès au centre cérémoniel du site. Ils ont découvert quatre panneaux peints de style teotihuacains. C'est la première fois qu'on découvre des restes de peintures murales de style teotihuacain hors de l'Etat de Mexico, où est située la ville de Teotihuacan. Les techniques de construction et de peinture confirment ce lien avec l'ancienne grande métropole du Haut Plateau central.
Ainsi les peintures ont été réalisées, pour une première sur un aplat d'argile recouvert de calcaire et pour une seconde directement sur un aplat d'argile.
La vivacité des tons employés témoigne du bon état de ces peintures : on retrouve du jaune, du rouge, du noir, et du bleu-vert. Le répertoire iconographique est composé de couteaux recourbés en obsidienne, de coeurs sanglants, d'un personnage (humain ou animal) entouré de volutes, d'un bouclier, d'un brasero à manche et d'un panache.
Dans le quotidien en ligne El Universal, on peut apprécier ce détail :

Le quotidien La Jornada propose une vue plus globale de deux panneaux :

Ce dernier cliché est également disponible en cliquant sur le titre de cet article.
Le graffiti, dessinés à traits bruts, représente possiblement des oiseaux, des pétales et des figures anthropomorphes et géométriques dont l'objectif était probablement rituel, selon les archéologues
Le portique fouillé date du classique. Menaçant de s'effondrer, une équipe pluridisciplinaire (géologues, archéologues, géographes) avait été dépêchée pour trouver une explication aux effondrements ayant lieu dans la région.
Les fouilles ont également mis à jour des fragments de textiles, des troncs de bois, du charbon, des couteaux en obsdienne et des tessons de céramique teotihuacaines. Des trous dans la zone ont permis l'identification de quatre étapes de construction de la structure principale : trois sont du Classique, la dernière de l'Epiclassique. Des offrandes ont été retrouvées dans chaque phase : elles consistaient en des cendres sur des foyers de pierres rougies, de petits tas de sable, de petits os d'animaux (peut-être de chauve-souris), de matériel lithique et de poteaux de bois. L'ensemble semble identique à des offrandes faites à Teotihucan.
Face à cette découverte, l'INAH de Querétaro va demander le soutien financier de l'état de Querétaro pour récupérer, transporter et faire garder ces peintures au Musée régional où elles seront restaurées et étudiées. Il s'agit aussi d'éviter des fouilles sauvages qui sont fréquentes sur le site et donc empêcher tout enlèvement des peintures.
A titre de comparaison, voici une peinture murale visible à Teotihuacan et proposée sur le site Arssummum, disponible le 12 juin.

Il s'agit des aras peints visibles dans le Complexe de Quetzalpapalotl.

Carte situant la zone d'El Rosario, retrouvé sur googlemaps le 12 juin 2009.
Pendant la campagne de fouilles réalisée de mars à mai de cette année, les archéologues ont fouillé le portail d'accès au centre cérémoniel du site. Ils ont découvert quatre panneaux peints de style teotihuacains. C'est la première fois qu'on découvre des restes de peintures murales de style teotihuacain hors de l'Etat de Mexico, où est située la ville de Teotihuacan. Les techniques de construction et de peinture confirment ce lien avec l'ancienne grande métropole du Haut Plateau central.
Ainsi les peintures ont été réalisées, pour une première sur un aplat d'argile recouvert de calcaire et pour une seconde directement sur un aplat d'argile.
La vivacité des tons employés témoigne du bon état de ces peintures : on retrouve du jaune, du rouge, du noir, et du bleu-vert. Le répertoire iconographique est composé de couteaux recourbés en obsidienne, de coeurs sanglants, d'un personnage (humain ou animal) entouré de volutes, d'un bouclier, d'un brasero à manche et d'un panache.
Dans le quotidien en ligne El Universal, on peut apprécier ce détail :

Crédit photo : EFE,
Disponible le 12 juin 2009 sur le site d'El Universal, édition du 10 juin 2009.
Disponible le 12 juin 2009 sur le site d'El Universal, édition du 10 juin 2009.
Le quotidien La Jornada propose une vue plus globale de deux panneaux :

Crédit photo : INAH/ Melitón Tapia.
Disponible le 12 juin 2009 sur le site de La Jornada, édition du 11 juin 2009
Disponible le 12 juin 2009 sur le site de La Jornada, édition du 11 juin 2009
Ce dernier cliché est également disponible en cliquant sur le titre de cet article.
Le graffiti, dessinés à traits bruts, représente possiblement des oiseaux, des pétales et des figures anthropomorphes et géométriques dont l'objectif était probablement rituel, selon les archéologues
Le portique fouillé date du classique. Menaçant de s'effondrer, une équipe pluridisciplinaire (géologues, archéologues, géographes) avait été dépêchée pour trouver une explication aux effondrements ayant lieu dans la région.
Les fouilles ont également mis à jour des fragments de textiles, des troncs de bois, du charbon, des couteaux en obsdienne et des tessons de céramique teotihuacaines. Des trous dans la zone ont permis l'identification de quatre étapes de construction de la structure principale : trois sont du Classique, la dernière de l'Epiclassique. Des offrandes ont été retrouvées dans chaque phase : elles consistaient en des cendres sur des foyers de pierres rougies, de petits tas de sable, de petits os d'animaux (peut-être de chauve-souris), de matériel lithique et de poteaux de bois. L'ensemble semble identique à des offrandes faites à Teotihucan.
Face à cette découverte, l'INAH de Querétaro va demander le soutien financier de l'état de Querétaro pour récupérer, transporter et faire garder ces peintures au Musée régional où elles seront restaurées et étudiées. Il s'agit aussi d'éviter des fouilles sauvages qui sont fréquentes sur le site et donc empêcher tout enlèvement des peintures.
A titre de comparaison, voici une peinture murale visible à Teotihuacan et proposée sur le site Arssummum, disponible le 12 juin.
Il s'agit des aras peints visibles dans le Complexe de Quetzalpapalotl.
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