Nous ne parlons pas souvent d'Aguascalientes, ce petit état enclavé entre le Jalisco et le Zacatecas. Cela n'empêche qu'il soit au coeur de l'actualité archéologique ces derniers jours. La raison en est simple. Des explorations archéologiques sont actuellement menées dans deux sites inconnus jusqu'alors : El Ocote y Santiago. D'après les éléments découverts, il semble cependant appartenir à une tradition observée entre les VIIè et Xè siècle de notre ère. Ana María Pelz, collaboratrice de l'INAH pour l'état d'Aguascalientes, a précisé que la présence de reste de maïs et l'architecture observée dans les deux sites laissent clairement entendre qu'il s'agissait de populations sédentarisées.
Les travaux topographiques ont pu déterminer que le site de Santiago s'étendait sur une superficie de 300 hectares alors qu'El Ocote couvrait seulement 60 hectares. La faible superficie de ce dernier s'explique par sa situation : deux terrasses (pas encore fouillées) étaient construites en haut d'une colline, appelée los Tecuanes, dans les contreforts de la Sierra Madre Occidentale. Les habitations du commun ont été retrouvées au pied de cette élévation naturelle : des restes des parois ont pu être découvert. Sous ses habitations, seize corps d'adultes et d'adolescents ont pu être mis au jour entre 2004 et 2006. Un seul enfant a été enterré en position assise. Des offrandes d'obsidienne, de coquillages ou de turquoise accompagnaient certains individus, ce qui suggère des liens avec d'autres régions comme le Pacifique ou le sud-ouest des Etats-Unis. Enfin plusieurs peintures rupestres sont actuellement restaurés pour ralentir leur détérioration.
A Santiago, même si la plupart des structures restent cachés sous la végétation ou des couches de sédiments, on a pu identifier les deux corps architecturaux qui forment un terrain de jeu de balle.
Espérons que d'autres nouvelles arriveront rapidement pour compléter ce premier rapport public. L'INAH a publié un bulletin complet à consulter et télécharger.
Les travaux topographiques ont pu déterminer que le site de Santiago s'étendait sur une superficie de 300 hectares alors qu'El Ocote couvrait seulement 60 hectares. La faible superficie de ce dernier s'explique par sa situation : deux terrasses (pas encore fouillées) étaient construites en haut d'une colline, appelée los Tecuanes, dans les contreforts de la Sierra Madre Occidentale. Les habitations du commun ont été retrouvées au pied de cette élévation naturelle : des restes des parois ont pu être découvert. Sous ses habitations, seize corps d'adultes et d'adolescents ont pu être mis au jour entre 2004 et 2006. Un seul enfant a été enterré en position assise. Des offrandes d'obsidienne, de coquillages ou de turquoise accompagnaient certains individus, ce qui suggère des liens avec d'autres régions comme le Pacifique ou le sud-ouest des Etats-Unis. Enfin plusieurs peintures rupestres sont actuellement restaurés pour ralentir leur détérioration.
A Santiago, même si la plupart des structures restent cachés sous la végétation ou des couches de sédiments, on a pu identifier les deux corps architecturaux qui forment un terrain de jeu de balle.
Espérons que d'autres nouvelles arriveront rapidement pour compléter ce premier rapport public. L'INAH a publié un bulletin complet à consulter et télécharger.
Commentaires