Le site archéologique de Paquimé est situé dans l’état mexicain de Chihuahua, et il est inscrit sur la liste des sites faisant partie du Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1998.
Après 50 ans,les fouilles ont permis de récupérer 24 tonnes de matériel préhispanique, comme de la pierre taillée, de la céramique, des restes osseux, de la turquoise, coquillages, cuivre, textiles et bois. Les investigations archéologiques dans le site se sont développées en suivant deux typologies d’approfondissement : les explorations archéologiques relatives à la culture Casas Grandes et la conservation de son architecture.
Selon Eduardo Gamboa Carrera, directeur du Projet Archéologique et membre de l’Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH), ce site aurait été conçu à la suite des migrations des gens qui ont quitté la grande vallée de l’Amérique du nord lors d’une grande sécheresse. Fort probablement, selon l’archéologue, les territoires de Casas Grandes ont représenté la dernière prairie et la limite de ces migrations, et cela expliquerait qu' il n’y ait pas de traces de ces déplacements dans les états de Sonora, Sinaloa et Durango.
Ce site, considéré comme étant construit pour les hommes et non pas pour les dieux comme les autres cités mésoaméricaines, a été étudié par l’archéologue Charles De Peso. On découvre donc que l’apogée de Paquimé remonte au 1200 ap. J.-C., tandis que son déclin date du 1350 ap. J.-C. Toutefois, les derniers résultats des campagnes archéologiques ont permis de dater l’apogée et la chute de ce site à un siècle plus tard. Gamboa estime ces données comme étant très importantes, puisqu’à cette époque – affirme l’archéologue – le contexte général en Mésoamérique était fort différent : les Aztèques étaient déjà les seigneurs de la Vallée de México, et les Tarasques dominaient l’occident.
L’importance de Paquimé en tant que Patrimoine Mondial serait donc encore plus évidente, puisque ce site représenterait l’occasion d’étudier les relations présentes entre les différentes cultures du désert au nord de la Mésoamérique.
En ce qui concerne les caractéristiques ethniques et l’organisation sociale de Paquimé, Gamboa explique que ses habitants descendaient, comme leurs voisins Tarahumaras, Pimas et Tepehuas, des peuples du désert et parlaient une langue uto-aztèque.
Des données très intéressantes sont contenues dans les décorations des vaisselles en céramique : les hommes sont bien robustes, au visage rond et de petite taille. Ils étaient habillés avec des habits multicolores et des casquettes et ils portaient aussi des bijoux comme colliers et bracelets.
En ce qui concerne les tombes découvertes à Paquimé, on peut les subdiviser en deux typologies : les tombes "in situ", où les restes sont localisés dans une urne située en dessous du premier niveau des ensembles architecturaux, et les individus sans tombe et sans associations entre eux, éparpillés à travers le site.
A présent, après 50 ans de recherches, le directeur Gamboa affirme que la priorité doit être la bonne conservation du site qui a été exposé longtemps aux intempéries.
Pour lire l’article de La Jornada, cliquez ici .
Référence bibliographique :
2009. BRANIFF CORNEJO, Beatriz. Paquime. Colección Fideicomiso Historia de las Américas, Serie Ciudades, Fondo de Cultura Economica, Mexico.
Après 50 ans,les fouilles ont permis de récupérer 24 tonnes de matériel préhispanique, comme de la pierre taillée, de la céramique, des restes osseux, de la turquoise, coquillages, cuivre, textiles et bois. Les investigations archéologiques dans le site se sont développées en suivant deux typologies d’approfondissement : les explorations archéologiques relatives à la culture Casas Grandes et la conservation de son architecture.
Selon Eduardo Gamboa Carrera, directeur du Projet Archéologique et membre de l’Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH), ce site aurait été conçu à la suite des migrations des gens qui ont quitté la grande vallée de l’Amérique du nord lors d’une grande sécheresse. Fort probablement, selon l’archéologue, les territoires de Casas Grandes ont représenté la dernière prairie et la limite de ces migrations, et cela expliquerait qu' il n’y ait pas de traces de ces déplacements dans les états de Sonora, Sinaloa et Durango.
Ce site, considéré comme étant construit pour les hommes et non pas pour les dieux comme les autres cités mésoaméricaines, a été étudié par l’archéologue Charles De Peso. On découvre donc que l’apogée de Paquimé remonte au 1200 ap. J.-C., tandis que son déclin date du 1350 ap. J.-C. Toutefois, les derniers résultats des campagnes archéologiques ont permis de dater l’apogée et la chute de ce site à un siècle plus tard. Gamboa estime ces données comme étant très importantes, puisqu’à cette époque – affirme l’archéologue – le contexte général en Mésoamérique était fort différent : les Aztèques étaient déjà les seigneurs de la Vallée de México, et les Tarasques dominaient l’occident.
L’importance de Paquimé en tant que Patrimoine Mondial serait donc encore plus évidente, puisque ce site représenterait l’occasion d’étudier les relations présentes entre les différentes cultures du désert au nord de la Mésoamérique.
En ce qui concerne les caractéristiques ethniques et l’organisation sociale de Paquimé, Gamboa explique que ses habitants descendaient, comme leurs voisins Tarahumaras, Pimas et Tepehuas, des peuples du désert et parlaient une langue uto-aztèque.
Des données très intéressantes sont contenues dans les décorations des vaisselles en céramique : les hommes sont bien robustes, au visage rond et de petite taille. Ils étaient habillés avec des habits multicolores et des casquettes et ils portaient aussi des bijoux comme colliers et bracelets.
En ce qui concerne les tombes découvertes à Paquimé, on peut les subdiviser en deux typologies : les tombes "in situ", où les restes sont localisés dans une urne située en dessous du premier niveau des ensembles architecturaux, et les individus sans tombe et sans associations entre eux, éparpillés à travers le site.
A présent, après 50 ans de recherches, le directeur Gamboa affirme que la priorité doit être la bonne conservation du site qui a été exposé longtemps aux intempéries.
Pour lire l’article de La Jornada, cliquez ici .
Référence bibliographique :
2009. BRANIFF CORNEJO, Beatriz. Paquime. Colección Fideicomiso Historia de las Américas, Serie Ciudades, Fondo de Cultura Economica, Mexico.
Edition du 2 décembre 2009.
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