Accéder au contenu principal

Art rupestre au Guanajuato

Sur le site de l'INAH, on peut en apprendre un peu plus sur les manifestations rupestres présente au nord-est du Guanajuato, dans la vallée du fleuve Victoria en particulier. Cette zone de recherches est à cheval sur cet état et son voisin, le Queretaro, et se caractérise par un environnement aride et semi-désertique. Un joli(bien que trop court) diaporama et disponible en cliquant ici.

Carlos Viramontes, responsable du Projet El Rosario dans le Queretaro il y a quelques années, a dirigé cette étude qui a permis de dénicher 40 ensembles pariétaux regroupant 3000 motifs peints à différentes époques. Ils s'ajoutent à soixante-dix autres ensembles catalogués à la fin des années 1980. Selon leur emplacement, il est possible d'établir deux catégories de représentations: celles faites par un groupe élargi (público selon Viramontes) et d'autres par un groupe restreint (privado) comme Tierra Blanca dont l'accès à 3400 m d'altitude est compliqué.

Les artistes ont utilisé des pigments jaunes, rouges et noirs tantôt pour peindre la faune (cerf à queue blanche, canidés, mille-pattes et arachnides, oiseaux aux ailes grandes ouvertes). Il faut garder à l'esprit que la faune et l'environnement ont évolué au cours des siècles. Il était notamment important pour les chasseurs de savoir où on pouvait trouver du gibier. Des motifs géométriques (cercles concentriques entre autres) sont aussi très présents.

Plus surprenantes sont les représentations de clochers, de chapelles et de crucifix, parfois datées avec des inscriptions. Elles sont l’œuvre de groupes otomis qui sont venus s'installer dans cette région durant le XVIe siècle. On peut même observer des hommes à chapeaux, des crois et des autels du XIXe siècle.

Voici le lien vers la note de l'INAH.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir...
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu...

Inauguration de l'exposition Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor de Tenochtitlan

En 1958, un maçon visita l'ancien Musée national de la ville de Mexico pour faire don d'un masque préhispanique en bois qu'il avait trouvé lors d'un chantier dans le quartier de La Merced. Cependant, en retirant l'argile qui le recouvrait, le masque se brisa en deux et se désintégra complètement en raison de la perte d'humidité. Cette anecdote a été mentionnée par le directeur du Projet Templo Mayor (PTM), Leonardo López Luján, lors de l'inauguration de l'exposition "Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor". Inauguration de l'exposition Insignias de los Dioses. Photo : Luis Gerardo Peña Torres, INAH. L'exposition temporaire a lieu au Musée du Templo Mayor à Mexico. Elle présente 145 pièces archéologiques qui illustrent les avancées de la conservation en ce qui concerne le bois d'origine archéologique. En 2008, la restauratrice Alejandra Alonso Olvera a introduit une technique japonaise consistant à remplacer progressiv...