Depuis le 23 novembre dernier, les regiomontanos peuvent se rendre au Museo de Historia Mexicana, situé au centre-ville de Monterrey et visiter l'exposition Comer y ser : raíces gastronómicas de México.
Elle repose sur un constat anthropologique simple où la nourriture constitue la pierre angulaire d'une civilisation. En l’occurrence, les organisateurs ont souhaité proposer au public regio un aperçu de ses racines alimentaires, là où l'influence de la malbouffe américaine se fait le plus cruellement sentir.
L'exposition compte 131 pièces, photos, images, documents facsimilés dont une majeure partie est issue de la collection privée Armella Spitalier. Elles sont organisées selon les axes suivants. La priorité est évidemment accordé au maïs, céréale considérée comme un des fondements du concept de Mésoamérique.
A ce titre, on pourra voir plusieurs représentations anciennes des divinités du maïs. Mais il s'agit également de voir un peu plus loin en posant la question de l'union de l'homme et de l'univers au travers des différents aliments qu'il peut trouver dans son environnement naturel immédiat. Cette conception de l'alimentation est très difficilement compréhensible dans la mesure où notre alimentation est de plus en plus standardisée et n'est plus en phase avec les cycles naturels.
Un autre moment de l'exposition revient sur les différentes technologies mises au point par l'homme pour dompter cette nature, domestiquer les plantes pour pouvoir les cultiver plus facilement, favorisant ainsi sa propre sédentarisation et in fine l'apparition de communautés et de cités.
L'occasion est de mettre également en exergue les aliments préhispaniques qui continuent de faire partir de l'alimentation des Mexicains actuellement et qui ont passé les frontières comme la vanille, la tomate, le cacao, etc. Un autre aspect est de voir comment des cultures se différencient simplement par les recettes qui les caractérisent.
Dernière étape: la présence de la nourriture dans l'au-delà. L'exposition explique pourquoi autant d'offrandes de nourriture ont été retrouvé dans des tombes. Il apparaît clairement que cette exposition est pluridisciplinaire. Le thème choisi est lui-même très porteur. D'ailleurs vous retrouverez prochainement un numéro de Raíces dont l'entretien sera centré sur cette exposition.
Elle repose sur un constat anthropologique simple où la nourriture constitue la pierre angulaire d'une civilisation. En l’occurrence, les organisateurs ont souhaité proposer au public regio un aperçu de ses racines alimentaires, là où l'influence de la malbouffe américaine se fait le plus cruellement sentir.
L'exposition compte 131 pièces, photos, images, documents facsimilés dont une majeure partie est issue de la collection privée Armella Spitalier. Elles sont organisées selon les axes suivants. La priorité est évidemment accordé au maïs, céréale considérée comme un des fondements du concept de Mésoamérique.
A ce titre, on pourra voir plusieurs représentations anciennes des divinités du maïs. Mais il s'agit également de voir un peu plus loin en posant la question de l'union de l'homme et de l'univers au travers des différents aliments qu'il peut trouver dans son environnement naturel immédiat. Cette conception de l'alimentation est très difficilement compréhensible dans la mesure où notre alimentation est de plus en plus standardisée et n'est plus en phase avec les cycles naturels.
Un autre moment de l'exposition revient sur les différentes technologies mises au point par l'homme pour dompter cette nature, domestiquer les plantes pour pouvoir les cultiver plus facilement, favorisant ainsi sa propre sédentarisation et in fine l'apparition de communautés et de cités.
L'occasion est de mettre également en exergue les aliments préhispaniques qui continuent de faire partir de l'alimentation des Mexicains actuellement et qui ont passé les frontières comme la vanille, la tomate, le cacao, etc. Un autre aspect est de voir comment des cultures se différencient simplement par les recettes qui les caractérisent.
Dernière étape: la présence de la nourriture dans l'au-delà. L'exposition explique pourquoi autant d'offrandes de nourriture ont été retrouvé dans des tombes. Il apparaît clairement que cette exposition est pluridisciplinaire. Le thème choisi est lui-même très porteur. D'ailleurs vous retrouverez prochainement un numéro de Raíces dont l'entretien sera centré sur cette exposition.
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