Dans les colonnes virtuelles du quotidien Diario de Yucatan a été publié une série d'articles rédigés par German Reyes. Ils font suite à une conférence de presse et une visite organisées par le secrétariat au tourisme du Honduras afin de promouvoir le site, conséquence indirecte de la fascination mondiale qu'a provoqué la fausse prophétie maya de 2012.
L'archéologue français René Viel, présent à Copan depuis 1976, a proposé un scénario pour expliquer le déclin rapide qu'a connu Copan à partir de la mort du treizième roi de Copan, Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil ou 18 Lapin. Capturé par son rival de Quirigua, il décéda le 7 mai 738.
Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil avait donné sa grandeur à la cité avec la construction de plusieurs bâtiments qu'on peut parfois encore admirer aujourd'hui : le terrain de jeu de balle IIIA, un grand escalier hiéroglyphique ( en 710), une série de stèles traduisent parfaitement cette apogée de l'art maya copanèque. Il convient de préciser que l'escalier hiéroglyphique actuellement visible a été reconstruit et prolongé pendant le règne de K'ak' Yipyaj Chan K'awiil en 755.
Viel reprend notamment plusieurs arguments présentés dans son dernier ouvrage, Copan, ciudad de reyes, publié en 2011. Selon lui, plusieurs preuves médico-légales indiqueraient que la population a été décimée par la malnutrition et les maladies. On constate notamment un fort taux de mortalité infantile pour cette période. Après la disparition de Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil, la ville est tombée sous la coupe de Quirigua. La plupart des produits consommés à Copan étaient alors importés, laissant la ville à la merci d'une crise alimentaire. Selon Viel, ces événements auraient pu provoquer l'ire des Copanèques contre leur roi et ils ont littéralement abandonné le site du jour au lendemain, abandonnant directement leurs outils pour un endroit non déterminé.
De son côté, l'archéologue guatémaltèque Edy Barrios a résumé ses travaux dans un complexe habitationnel de la Vallée du Rio Amarillo qui coule en contrebas du site archéologique. Barrios a notamment commenté la présence d'un four et de restes céramiques qui semblerait indiquer l'existence d'un quartier de tourneurs dont les bâtiments possédaient des fondations en dur alors que les parois et les toits étaient faits de matériaux périssables.
L'archéologue et épigraphe David Stuart vous propose une série de vidéos explicatives à propos de Copan sur le site compagnon du documentaire Lost King of the Maya.
Pour en savoir plus, consultez les références suivantes:
Viel, R. (1998). "La interacción entre Copan y Kaminaljuyu". In XI Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 1997 , (J.P. Laporte et H. Escobedo éds.), pp.568-573. Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/34.97_-_Rene_Viel.pdf.
Viel, R. (1999). "El periodo Formativo de Copan, Honduras. In XII Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 1998 (J.P. Laporte y H. L. Escobedo éds.), pp.96-101. Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/05.98%20-%20Viel.pdf.
Viel, R. et J. Hall (2000). "Las relaciones entre Copan y Kaminaljuyu". In XIII Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 1999 (J.P. Laporte, H. Escobedo, B. Arroyo et A.C. de Suasnávar éds.), pp.107-111. Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/09.99_-_Rene_Viel.pdf.
Viel, R. et J. Hall (2002). "El paisaje natural y cultural del valle de Copan". In XV Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 2001 , (J.P. Laporte, H. Escobedo et B. Arroyo éds.). Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología): pp. 872–877. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/78.01%20-%20Viel%20-%20en%20PDF.pdf .
L'archéologue français René Viel, présent à Copan depuis 1976, a proposé un scénario pour expliquer le déclin rapide qu'a connu Copan à partir de la mort du treizième roi de Copan, Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil ou 18 Lapin. Capturé par son rival de Quirigua, il décéda le 7 mai 738.
Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil, Stèle H,
Classique, Copan, Honduras.
Photo HPJV, disponible le 28/07/2012 sur :
Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil avait donné sa grandeur à la cité avec la construction de plusieurs bâtiments qu'on peut parfois encore admirer aujourd'hui : le terrain de jeu de balle IIIA, un grand escalier hiéroglyphique ( en 710), une série de stèles traduisent parfaitement cette apogée de l'art maya copanèque. Il convient de préciser que l'escalier hiéroglyphique actuellement visible a été reconstruit et prolongé pendant le règne de K'ak' Yipyaj Chan K'awiil en 755.
Escalier hiéroglyphique de la Structure Esmeralda,
Classique récent, Copan, Honduras.
Photo : Peter Andersen, disponible le 28/07/2012 sur :
Viel reprend notamment plusieurs arguments présentés dans son dernier ouvrage, Copan, ciudad de reyes, publié en 2011. Selon lui, plusieurs preuves médico-légales indiqueraient que la population a été décimée par la malnutrition et les maladies. On constate notamment un fort taux de mortalité infantile pour cette période. Après la disparition de Uaxaclajuun Ub’aah Kawiil, la ville est tombée sous la coupe de Quirigua. La plupart des produits consommés à Copan étaient alors importés, laissant la ville à la merci d'une crise alimentaire. Selon Viel, ces événements auraient pu provoquer l'ire des Copanèques contre leur roi et ils ont littéralement abandonné le site du jour au lendemain, abandonnant directement leurs outils pour un endroit non déterminé.
De son côté, l'archéologue guatémaltèque Edy Barrios a résumé ses travaux dans un complexe habitationnel de la Vallée du Rio Amarillo qui coule en contrebas du site archéologique. Barrios a notamment commenté la présence d'un four et de restes céramiques qui semblerait indiquer l'existence d'un quartier de tourneurs dont les bâtiments possédaient des fondations en dur alors que les parois et les toits étaient faits de matériaux périssables.
L'archéologue et épigraphe David Stuart vous propose une série de vidéos explicatives à propos de Copan sur le site compagnon du documentaire Lost King of the Maya.
Pour en savoir plus, consultez les références suivantes:
Viel, R. (1998). "La interacción entre Copan y Kaminaljuyu". In XI Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 1997 , (J.P. Laporte et H. Escobedo éds.), pp.568-573. Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/34.97_-_Rene_Viel.pdf.
Viel, R. (1999). "El periodo Formativo de Copan, Honduras. In XII Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 1998 (J.P. Laporte y H. L. Escobedo éds.), pp.96-101. Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/05.98%20-%20Viel.pdf.
Viel, R. et J. Hall (2000). "Las relaciones entre Copan y Kaminaljuyu". In XIII Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 1999 (J.P. Laporte, H. Escobedo, B. Arroyo et A.C. de Suasnávar éds.), pp.107-111. Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/09.99_-_Rene_Viel.pdf.
Viel, R. et J. Hall (2002). "El paisaje natural y cultural del valle de Copan". In XV Simposio de Investigaciones Arqueológicas en Guatemala, 2001 , (J.P. Laporte, H. Escobedo et B. Arroyo éds.). Guatemala : Museo Nacional de Arqueología y Etnología): pp. 872–877. Document pdf disponible le 28/07/2012 sur : http://www.asociaciontikal.com/pdf/78.01%20-%20Viel%20-%20en%20PDF.pdf .
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