12 jours après le tremblement de terre mortiforme qui a ravagé Haïti en faisant plus de 111000 morts, l'INAH se pose des questions sur les mesures à adopter en cas d'une catastrophe similaire sur le territoire mexicain.
D'abord, il convient de rappeler que bon nombre de Mexicains restent passablement traumatisés après un événement similaire en 1985. Heureusement le pays a appris à s'organiser (avec ou sans son gouvernement d'ailleurs). Il est également important de noter que cinq secousses quotidiennes touchent le Mexique, principalement le long de la côté Pacifique, du Chiapas à la Baja California Norte, en passant par le Guerrero, Oaxaca, ou le Sinaloa.
En 1999, le site zapotèque de Monte Alban, Oaxaca, connaissait des dommages notables suite à un séisme de 7,4 degrés sur l'échelle ouverte de Richter. La directrice de cette zone archéologique classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Nelly Garcia Robles, a expliqué que vingt édifices avaient subi des dommages importants. Pas moins de deux cents ouvriers et cinquante chercheurs furent alors mobilisés pendant une année complète pour les restaurer et renforcer.
En outre elle dément l'idée préconçue selon laquelle les édifices anciens et millénaires, sous prétexte d'avoir passé les siècles, sont plus solides que les bâtiments modernes. Certains édifices se sont écroulés, d'autres se sont fissurés, d'autres ont été partagés en plusieurs morceaux.
Depuis lors, le gouvernement japonais a offert un sismographe pour surveiller l'activité sismique sur le site. Les édifices qui s'étaient partiellement ou intégralement effondrés sont surveillés presque personnellement. Un hydrothermographe sert à relever l'humidité près des peintures murales.
Mais qu'adviendrait-il sur des site plus étendus comme Teotihuacan, Chichen, El Tajin ou Cholula ?
Références bibliographiques:
Robles Garcia, Nelly (éd.). Los monumentos arqueológicos de Monte Albán ante los desastres naturales: el sismo de 1999. INAH, Mexico
D'abord, il convient de rappeler que bon nombre de Mexicains restent passablement traumatisés après un événement similaire en 1985. Heureusement le pays a appris à s'organiser (avec ou sans son gouvernement d'ailleurs). Il est également important de noter que cinq secousses quotidiennes touchent le Mexique, principalement le long de la côté Pacifique, du Chiapas à la Baja California Norte, en passant par le Guerrero, Oaxaca, ou le Sinaloa.
En 1999, le site zapotèque de Monte Alban, Oaxaca, connaissait des dommages notables suite à un séisme de 7,4 degrés sur l'échelle ouverte de Richter. La directrice de cette zone archéologique classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Nelly Garcia Robles, a expliqué que vingt édifices avaient subi des dommages importants. Pas moins de deux cents ouvriers et cinquante chercheurs furent alors mobilisés pendant une année complète pour les restaurer et renforcer.
En outre elle dément l'idée préconçue selon laquelle les édifices anciens et millénaires, sous prétexte d'avoir passé les siècles, sont plus solides que les bâtiments modernes. Certains édifices se sont écroulés, d'autres se sont fissurés, d'autres ont été partagés en plusieurs morceaux.
Depuis lors, le gouvernement japonais a offert un sismographe pour surveiller l'activité sismique sur le site. Les édifices qui s'étaient partiellement ou intégralement effondrés sont surveillés presque personnellement. Un hydrothermographe sert à relever l'humidité près des peintures murales.
Mais qu'adviendrait-il sur des site plus étendus comme Teotihuacan, Chichen, El Tajin ou Cholula ?
Références bibliographiques:
Robles Garcia, Nelly (éd.). Los monumentos arqueológicos de Monte Albán ante los desastres naturales: el sismo de 1999. INAH, Mexico
Commentaires
Je me souviens, qu'en 2004, le directeur du projet Uxmal avait eu une enveloppe de 100000 dollars pour fouiller et restaurer le "Palomar" qu'on peut aujourd'hui visiter. Cet édifice couvre une bonne surface et ces voûtes à encorbellement ont nécessité pas mal de main d'oeuvres à l'époque...