Accéder au contenu principal

Campagne de restauration de peintures rupestres au Chihuahua

Alors que l'état de Chihuahua connaît une sécheresse inconnue depuis plus de 70 ans et voit ses populations amérindiennes durement frappées par la famine, l'INAH nous annonce une importante campagne de restauration de peintures, oeuvres des différentes populations qui se sont succédé dans la Cueva de las Monas, au nord de la ville de Chihuahua.

Les restaurateurs traiteront douze ensembles de peintures tarahumaras et apaches elaborées sur les parois de cette caverne entre 500 de notre ère et l'histoire moderne. Ils tâcheront de nettoyer les champignons et les excréments d'hirondelles qui se sont accumulés et ont endommagé les pigments des peintures.

Certaines images ont des éléments iconographiques qui renvoient directement à l'usage rituel du peyote, ce cactacé aux propriétés hallucinogènes.

Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez toujours lire la note rédigée sur le site officiel de l'INAH, consulter le diaporama et regarder la vidéo mise à la disposition du public sur Youtube et que nous avons intégrée à notre note du jour, sachant que la SOPA nous tomberait dessus si elle était appliquée.


Commentaires

pixeltoo a dit…
Le peyote n'est pas un champignon mais un cactus. :)
Unknown a dit…
Bien vu ! Erreur regrettable et corrigée grâce à votre attentive participation.

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir...
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu...

Inauguration de l'exposition Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor de Tenochtitlan

En 1958, un maçon visita l'ancien Musée national de la ville de Mexico pour faire don d'un masque préhispanique en bois qu'il avait trouvé lors d'un chantier dans le quartier de La Merced. Cependant, en retirant l'argile qui le recouvrait, le masque se brisa en deux et se désintégra complètement en raison de la perte d'humidité. Cette anecdote a été mentionnée par le directeur du Projet Templo Mayor (PTM), Leonardo López Luján, lors de l'inauguration de l'exposition "Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor". Inauguration de l'exposition Insignias de los Dioses. Photo : Luis Gerardo Peña Torres, INAH. L'exposition temporaire a lieu au Musée du Templo Mayor à Mexico. Elle présente 145 pièces archéologiques qui illustrent les avancées de la conservation en ce qui concerne le bois d'origine archéologique. En 2008, la restauratrice Alejandra Alonso Olvera a introduit une technique japonaise consistant à remplacer progressiv...